Voilà un conte plein de légèreté, d'entrain et de bonne humeur.
Qu'on ne s'y trompe pas, sous cette fantaisie de bon aloi, ce texte très fluide pense.
Ce visiteur, ce David si bien pourvu, s'adresse au Désir des personnages et chacun, sans maîtriser cette alchimie intérieure, va évoluer, se transformer, trouver ou retrouver sa vérité propre. Leur existence est à ce prix. La nôtre aussi.
Les personnages butent donc sur ce caillou, sur ce scandale. Chacun, ainsi, va s'approprier sa temporalité et de fait, cette fable, avec des balises temporelles très précises suggère aussi une réflexion sur le temps, le temps social, la durée individuelle. Sans insister bien sûr.
De même et toujours à bas bruit, se révèle le poison de la bonne conscience, de la culpabilité sournoise sans oublier la question sociale et la misère crue…
Mais n'oublions pas, c'est là un conte, une fable. Avec le printemps, les personnages ont trouvé ou retrouvé leur centre de gravité tandis que le lecteur, de bout en bout, est resté captif.
ALAIN
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