Le visiteur

Quand les contes nous emportent...

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans un roman aux allures de fables, de contes des temps modernes ! C'est addictif parce qu'on ne lâche pas le livre et on le dévore d'un bout à l'autre sans respirer. Des idéaux et des rêves, qu'en avons-nous fait en grandissant ? Merci à MVO éditions pour votre confiance 😉

Nous débarquons dans une famille aisée Papa Antoine et Maman Alice sont tous les deux profs. Paul prépare son bac et Chloé une jeune adolescente brillante et sans difficulté. Tous peuvent se reposer sur Carmen, une jeune trentenaire, employée de maison chez les Gardan. Tout va, de manière routinière dans leur vie et leur maison. Enfin, presque tout. Mais ils ne le savent pas. Ce mardi 30 octobre, une livraison un peu particulière risque de bouleverser un peu l'ordre de leur routine ! Un David sculpté dans le marbre avec un phallus disproportionné ! Une blague de ce cher Daniel Merlin ! Mais qui est-il ? Et pourquoi cette statut dans leur salon ?

Ah ça, Les Loulous, c'est une bonne question. Mais Annie Rodriguez nous emporte doucement vers les vagues de notre conscience. Elle nous emporte dans les méandres de nos rêves, de nos envies et de nos possibilités. Grâce à ce conte, elle nous ouvre les yeux sur ce que nous sommes, sur la norme, sur ce que la normalité attend de nous. Mais nous, avons-nous vraiment envie d'être « normal » ? Ne souhaiterions-nous pas de temps à autre ou carrément tout le temps, glisser de l'excentricité dans nos vies ? Sortir des cases ?

Grâce à sa plume douce et affectueuse, elle nous emporte dans une description singulière de la vie de chacun des membres de cette famille. L'humour domine dans ce livre, et heureusement. Cette douce fable va nous emmener progressivement sur le chemin de la quête de soi ! Que dis-je ? Oui, le Bibou a raison sur ce coup-là, c'est plus dans la recherche de nos aspirations. Celles qui nous on guidé là où nous sommes et ce que nous en avons fait. Sont-elles représentatives de ce que nous voulons ?

Annie, avec malice va guider ses personnages hauts en couleurs vers différentes destinées et chacun va pouvoir s'épanouir. Pas forcément comme on le pense ! D'ailleurs, Elle y met tellement d'entrain que ce livre ne se lâche pas, jusqu'à la dernière ligne ! C'est doux, léger, optimiste, plein d'entrain et de joyeuseté ! Encore un livre qui donne le sourire 😉

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à découvrir un conte « le visiteur » de Annie Rodriguez. Plein de malice, d'optimisme et d'humour. Une fable qui fait du bien et qui nous apporte une douce plénitude. L'écriture est très sympa et ce livre se laisse chaleureusement dévorer ! Alors tenté ?

Lien : https://linstantdeslecteurs...

Que diriez-vous si un jour, un livreur déposait chez vous une copie de la statue du David de Michel-Ange, copie dans l'ensemble plutôt fidèle, sauf qu'elle est dotée d'un énorme sexe en érection ? Et sans que vous en connaissiez l'expéditeur, un certain Daniel Merlin ? Ainsi débute l'aventure que vont vivre Antoine Gardan et sa petite famille : lui, le professeur d'anglais, rigoureux, pessimiste et angoissé, Alice, sa femme, qui s'ennuye dans son couple, et leurs deux adolescents, Paul, le rebelle, et Chloé, une fille plutôt sage. Ils partagent leur existence avec Carmen, l'aide-ménagère, une femme généreuse, marquée par la vie et qui a la manie de parler aux objets. A la vue de ce « visiteur » incongru, chacun de ces personnages va réagir différemment et avec le temps, leurs caractères respectifs vont se modifier considérablement. Inutile d'en dire plus. J'ai beaucoup aimé ce livre et je ne peux que vous inviter à accompagner cette famille dans son évolution. C'est vraiment très drôle (désopilant, parfois), nullement vulgaire, mais aussi très profond. Une lecture à conseiller par ces temps de morosité.

Voilà un conte plein de légèreté, d'entrain et de bonne humeur.
Qu'on ne s'y trompe pas, sous cette fantaisie de bon aloi, ce texte très fluide pense.
Ce visiteur, ce David si bien pourvu, s'adresse au Désir des personnages et chacun, sans maîtriser cette alchimie intérieure, va évoluer, se transformer, trouver ou retrouver sa vérité propre. Leur existence est à ce prix. La nôtre aussi.
Les personnages butent donc sur ce caillou, sur ce scandale. Chacun, ainsi, va s'approprier sa temporalité et de fait, cette fable, avec des balises temporelles très précises suggère aussi une réflexion sur le temps, le temps social, la durée individuelle. Sans insister bien sûr.
De même et toujours à bas bruit, se révèle le poison de la bonne conscience, de la culpabilité sournoise sans oublier la question sociale et la misère crue…
Mais n'oublions pas, c'est là un conte, une fable. Avec le printemps, les personnages ont trouvé ou retrouvé leur centre de gravité tandis que le lecteur, de bout en bout, est resté captif.
ALAIN

Tu ne la voyais pas comme ça ta vie ! Bien loin les idéaux, les grandes ambitions philanthropiques claironnés par ta jeunesse s'éloignant de plus en plus !



Un couple bourgeois d'enseignants provinciaux ronronne dans la torpeur d'un quotidien bien cadré par les contraintes des conventions et des "qu'en dira-t-on". Mais voilà, c'est sans compter sur l'intervention de l'auteure de ce roman qui va faire livrer à leur domicile, par l'intermédiaire d'un certain Mr Merlin, une bien encombrante caisse au contenu incongru et plus qu'inattendu ! Cette cocasse intrusion dans leur univers familial va déstabiliser parents, enfants et employée de maison et renvoyer chacun d'eux à ses désirs intimes.



C'est l'humour qui pilote ce roman et nous guide, en compagnie de tous les protagonistes de cette histoire, à retrouver nos aspirations profondes et à cerner le sens véritable que l'on veut donner à son existence.

"Le visiteur" : joyeux, optimiste et plein de malice.

C'est un livre que l'on ouvre avec plaisir. Il nous bouscule doucement d'un trop-plein de nos idées reçues qu'il nous propose de ranger au placard sans trop fermer la porte. C'est un instant pour une soirée au théâtre qui sait nous divertir et oublier la grisaille des jours trop plats. C'est aussi un film où galopent des images parfois cocasses et irrespectueuses, d'une morale coincée. C'est également l'aventure éblouissante de jeunesse comme se lit une BD pour un moment de détente sur le bord d'un muret d'une cour d'école en retrouvant la tenue de sa jeunesse et partageant les bulles de mots d'un vocabulaire léger et envoûtant.
Un conseil : à lire absolument sans retenue ce visiteur d'Annie RODRIGUEZ.