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Critique de Ambages
Le rendez-vous de Berlin ou comment un jeune homme, Gonzalo Herrera, vénézuélien, idéalise la relation amoureuse vécue sept ans plus tôt avec Marina von Aspern, une femme allemande, plus âgée que lui, magnifique, mariée et mère d'un enfant ayant presque l'âge de son jeune amant à l'époque. Cette femme était « différente », sa mère le lui rappelait constamment, mais qu'est-ce que cela pouvait bien dire..et faire ? ...quand on a presque 16 ans et qu'on est fou d'amour et de sensualité.
Il traversera les océans pour elle. Il lui avait promis. Ils se retrouveront donc sept ans plus tard, en 1938. Lui a maintenant 22 ans, dans un Berlin gangrené par la haine. 1938, c'est aussi l'année où les nazis imposent à tout Juif de plus de 15 ans d'être porteur d'une carte d'identité spécifique pouvant être acquise auprès des services de police et de devoir la montrer à tout policier la demandant. Il aura tellement idéalisé ces retrouvailles qu'il perd la notion de la réalité, celle que vivent les allemands dont la religion se couvre d'une «fleur jaune » au revers d'un manteau noir. Pourra-t-il l'aider ? Pourra-t-il aider son fils en lui donnant son passeport ? Teint en brun, ils ont presque le même âge, la substitution d'identité est envisageable...
Roman très court, exprimant uniquement le point de vue du jeune amant. J'ai apprécié la manière très simple, presque épurée que l'auteur a choisie pour aborder les émois et fantasmes de Gonzalo. Avec des pensées présentes comme des flashs tout au long de sa vie indiquant l'influence qu'a eue cette relation sur sa vie d'homme, et ce bien après cette rencontre à Berlin et qui le questionnera, toujours et encore.
Il traversera les océans pour elle. Il lui avait promis. Ils se retrouveront donc sept ans plus tard, en 1938. Lui a maintenant 22 ans, dans un Berlin gangrené par la haine. 1938, c'est aussi l'année où les nazis imposent à tout Juif de plus de 15 ans d'être porteur d'une carte d'identité spécifique pouvant être acquise auprès des services de police et de devoir la montrer à tout policier la demandant. Il aura tellement idéalisé ces retrouvailles qu'il perd la notion de la réalité, celle que vivent les allemands dont la religion se couvre d'une «fleur jaune » au revers d'un manteau noir. Pourra-t-il l'aider ? Pourra-t-il aider son fils en lui donnant son passeport ? Teint en brun, ils ont presque le même âge, la substitution d'identité est envisageable...
Roman très court, exprimant uniquement le point de vue du jeune amant. J'ai apprécié la manière très simple, presque épurée que l'auteur a choisie pour aborder les émois et fantasmes de Gonzalo. Avec des pensées présentes comme des flashs tout au long de sa vie indiquant l'influence qu'a eue cette relation sur sa vie d'homme, et ce bien après cette rencontre à Berlin et qui le questionnera, toujours et encore.
