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Critique de gill
Ce formidable volume s'insère dans la collection "Cahiers Romaind Rolland" qui compile l'imposant courrier qu'entretenait l'auteur avec ses proches.
Ici, ce sont les lettres envoyées, pour la plus grande partie de Suisse, à sa mère, avec qui il entretenait une relation d'amour filial forte. Il lui écrivait chaque jour lorsque les circonstances les séparaient.
Mais certains cahiers reprennent le courrier qu'il destinait à d'autres personnalités. Richard Strauss, Gandhi, Alain, Jean-Richard Bloch, Charles Péguy ne sont que quelques exemples significatifs.
Ces lettres sont intéressantes, dans le sens, ou souvent Romain Rolland ne s'attarde pas dans son écriture à la transcription d'évènements personnels mais fait plutôt transparaître sa pensée sur son époque et sa tragique actualité.
Dans ce tome "Je commence à devenir dangereux" Romain Rolland montre, en ces premières années de guerre (1914-1916) combien il est resté un pacifiste convaincu. Et face à la bourrasque qu'a provoqué la publication de "Au dessus de la mêlée" il se livre à sa mère de sa profonde tristesse et de sa désillusion.
C'est un beau livre, dans lequel on peut se plonger aux hasards des pages et rester uniquement pour la beauté du style de ce grand écrivain et dramaturge.
Ici, ce sont les lettres envoyées, pour la plus grande partie de Suisse, à sa mère, avec qui il entretenait une relation d'amour filial forte. Il lui écrivait chaque jour lorsque les circonstances les séparaient.
Mais certains cahiers reprennent le courrier qu'il destinait à d'autres personnalités. Richard Strauss, Gandhi, Alain, Jean-Richard Bloch, Charles Péguy ne sont que quelques exemples significatifs.
Ces lettres sont intéressantes, dans le sens, ou souvent Romain Rolland ne s'attarde pas dans son écriture à la transcription d'évènements personnels mais fait plutôt transparaître sa pensée sur son époque et sa tragique actualité.
Dans ce tome "Je commence à devenir dangereux" Romain Rolland montre, en ces premières années de guerre (1914-1916) combien il est resté un pacifiste convaincu. Et face à la bourrasque qu'a provoqué la publication de "Au dessus de la mêlée" il se livre à sa mère de sa profonde tristesse et de sa désillusion.
C'est un beau livre, dans lequel on peut se plonger aux hasards des pages et rester uniquement pour la beauté du style de ce grand écrivain et dramaturge.
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