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Critique de gill
"Le jeu de l'amour et de la mort" est une pièce de théâtre de Romain Rolland, qui a été représentée, pour la première fois, à Paris, le 29 janvier 1928, au théâtre de l'Odéon.
Le texte de la pièce est toujours précédé d'une longue préface de son auteur.
Il y précise son propos .
Il y fait allusion aux pièces qui ont précédé celle-ci.
Car "Le jeu de l'amour et de la mort" est le morceau d'un tout, d'une grande oeuvre, "le Théâtre de la Révolution", qui prétend traduire, en "une geste dramatique", l'âme tumultueuse de la révolution française.
"Le jeu de l'amour et de la mort" est une tragédie ...
Une petite société est invitée dans le salon de Sophie, l'épouse du grand savant Jérôme de Courvoisier, pendant que celui-ci siège à la Convention.
Nous sommes au printemps 1794, et la terreur fait rage en ces jours troublés.
Oscillant entre l'envie de se réjouir de cette fête du printemps qu'ils sont venus célébrer, la tristesse, le deuil des proches fauchés par l'infâme guillotine et l'angoisse sourde du lendemain, cette petite assemblée voit surgir un proscrit qu'elle croyait mort dans des circonstances affreuses.
Pris d'une même lâcheté, fuyant cette proximité dangereuse, les invités laissent Sophie de Courvoisier, seule, en présence de Vallée, son ancien amant qu'elle aime toujours passionnément.
Jérôme de Courvoisier rentre, affolé, de la Convention, il vient d'assister à la chute de Danton.
Le trio est réuni - la femme, le mari et l'amant -.
Mais nous sommes loin du vaudeville ...
Car la pièce est un drame pathétique de l'amour.
Elle est écrite magistralement, dans la langue de Romain Rolland qui est claire, harmonieuse, vibrante et sans déclamation excessive.
Ce morceau de scène est taillé juste, pour susciter l'émotion.
L'auteur ne prétend pas ici faire oeuvre d'historien, il entend conserver son point de vue de dramaturge pour souligner l'effervescence des passions, le déchainement des instincts et le choc tumultueux des idées.
Romain Rolland, comme Stefan Zweig son ami, est un écrivain original dont l'oeuvre est un vaste champ moral, politique et social.
Et son Théâtre, moins compact, moins abondant et touffu que sa littérature, est certainement une manière privilégiée d'entrer aujourd'hui dans cette oeuvre.
Par "Le jeu de l'amour et de la mort", bien sûr, mais aussi avec "Pâques fleuries", "Le 14 juillet", "Les loups", "Le triomphe de la raison", "Danton", "Robespierre", "Les Léonides" ...
Le texte de la pièce est toujours précédé d'une longue préface de son auteur.
Il y précise son propos .
Il y fait allusion aux pièces qui ont précédé celle-ci.
Car "Le jeu de l'amour et de la mort" est le morceau d'un tout, d'une grande oeuvre, "le Théâtre de la Révolution", qui prétend traduire, en "une geste dramatique", l'âme tumultueuse de la révolution française.
"Le jeu de l'amour et de la mort" est une tragédie ...
Une petite société est invitée dans le salon de Sophie, l'épouse du grand savant Jérôme de Courvoisier, pendant que celui-ci siège à la Convention.
Nous sommes au printemps 1794, et la terreur fait rage en ces jours troublés.
Oscillant entre l'envie de se réjouir de cette fête du printemps qu'ils sont venus célébrer, la tristesse, le deuil des proches fauchés par l'infâme guillotine et l'angoisse sourde du lendemain, cette petite assemblée voit surgir un proscrit qu'elle croyait mort dans des circonstances affreuses.
Pris d'une même lâcheté, fuyant cette proximité dangereuse, les invités laissent Sophie de Courvoisier, seule, en présence de Vallée, son ancien amant qu'elle aime toujours passionnément.
Jérôme de Courvoisier rentre, affolé, de la Convention, il vient d'assister à la chute de Danton.
Le trio est réuni - la femme, le mari et l'amant -.
Mais nous sommes loin du vaudeville ...
Car la pièce est un drame pathétique de l'amour.
Elle est écrite magistralement, dans la langue de Romain Rolland qui est claire, harmonieuse, vibrante et sans déclamation excessive.
Ce morceau de scène est taillé juste, pour susciter l'émotion.
L'auteur ne prétend pas ici faire oeuvre d'historien, il entend conserver son point de vue de dramaturge pour souligner l'effervescence des passions, le déchainement des instincts et le choc tumultueux des idées.
Romain Rolland, comme Stefan Zweig son ami, est un écrivain original dont l'oeuvre est un vaste champ moral, politique et social.
Et son Théâtre, moins compact, moins abondant et touffu que sa littérature, est certainement une manière privilégiée d'entrer aujourd'hui dans cette oeuvre.
Par "Le jeu de l'amour et de la mort", bien sûr, mais aussi avec "Pâques fleuries", "Le 14 juillet", "Les loups", "Le triomphe de la raison", "Danton", "Robespierre", "Les Léonides" ...
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