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Critique de celindanae
Première de cordée est un livre de la collection hommes & montagnes de Glénat, et à ce titre il dispose de plusieurs cahiers regroupant de nombreuses photos qui viennent illustrer le récit de l'auteur, c'est toujours une très bonne chose dans un livre de montagne ou l'image et l'ambiance des parois devient plus palpable.
Ce livre est donc une autobiographie de Martine Rolland, première femme à avoir réussi l'examen de guide de haute montagne en France, à une époque où les hommes régnaient en maîtres sur les instances des activités de montagne. Elle nous raconte donc comment elle est venue plutôt tardivement à la montagne, et comment elle s'y est investie pour vivre sa passion avec l'homme qu'elle aimait, puis avec sa famille (ses deux fils ont aussi été séduit par cette passion). Très vite après des apprentissages elle est partie en expédition, et a gagné en condition physique avec la pratique du ski de fond et de randonnée.
Après cet apprentissage, l'autrice nous décrit donc ces épreuves pour devenir guide de haute montagne à l'ENSA, l'école de Chamonix. Dans ce récit on peut voir combien les choses ont évolué depuis : même si peu de femmes deviennent guides, on voit qu'il y avait toute une image de la femme à changer à cette période de la fin des années 70 : malgré sa liste de course largement suffisante, et sa réussite dans quasi toutes les épreuves, elle a failli se faire piéger lors de l'examen, mais a été soutenue par une frange plus progressiste des professeurs. La formation est un des aspects du livre les plus intéressants, avec un regard différent des récits de courses habituels chez les auteurs masculins contemporains de cette époque.
Le livre se poursuit sur les nombreuses expéditions effectuées par Martine, sur les continents américains et au Pakistan sur des 8000. Des expéditions souvent faites en famille, avec quelques amis. On découvre petit à petit sa préférence pour l'escalade, où elle excelle et montre la voie à une génération de jeunes femmes et hommes qu'elle prend plaisir à former et à accompagner. Elle montre une palette d'activités très éclectique, testant de nombreuses disciplines et les combinant entre elles. Elle rencontre et côtoie les grands noms de la montagne de ces années, de Wanda Rutkiewicz à Jean-Christophe Lafaille.
De ce livre, on retient un parcours accompli sobrement, sans chichi, mais avec toujours la recherche de la sécurité et des choses bien faites. La famille, aussi, et on sent ses 2 fils aussi appliqués qu'elle en escalade. Cette autobiographie aurait pu faire du bruit, être plus revendicative, elle est un portrait sobre de quelqu'un de doué, qui a profité et continue encore de profiter de la montagne et cherche à partager sa passion.
Ce livre est donc une autobiographie de Martine Rolland, première femme à avoir réussi l'examen de guide de haute montagne en France, à une époque où les hommes régnaient en maîtres sur les instances des activités de montagne. Elle nous raconte donc comment elle est venue plutôt tardivement à la montagne, et comment elle s'y est investie pour vivre sa passion avec l'homme qu'elle aimait, puis avec sa famille (ses deux fils ont aussi été séduit par cette passion). Très vite après des apprentissages elle est partie en expédition, et a gagné en condition physique avec la pratique du ski de fond et de randonnée.
Après cet apprentissage, l'autrice nous décrit donc ces épreuves pour devenir guide de haute montagne à l'ENSA, l'école de Chamonix. Dans ce récit on peut voir combien les choses ont évolué depuis : même si peu de femmes deviennent guides, on voit qu'il y avait toute une image de la femme à changer à cette période de la fin des années 70 : malgré sa liste de course largement suffisante, et sa réussite dans quasi toutes les épreuves, elle a failli se faire piéger lors de l'examen, mais a été soutenue par une frange plus progressiste des professeurs. La formation est un des aspects du livre les plus intéressants, avec un regard différent des récits de courses habituels chez les auteurs masculins contemporains de cette époque.
Le livre se poursuit sur les nombreuses expéditions effectuées par Martine, sur les continents américains et au Pakistan sur des 8000. Des expéditions souvent faites en famille, avec quelques amis. On découvre petit à petit sa préférence pour l'escalade, où elle excelle et montre la voie à une génération de jeunes femmes et hommes qu'elle prend plaisir à former et à accompagner. Elle montre une palette d'activités très éclectique, testant de nombreuses disciplines et les combinant entre elles. Elle rencontre et côtoie les grands noms de la montagne de ces années, de Wanda Rutkiewicz à Jean-Christophe Lafaille.
De ce livre, on retient un parcours accompli sobrement, sans chichi, mais avec toujours la recherche de la sécurité et des choses bien faites. La famille, aussi, et on sent ses 2 fils aussi appliqués qu'elle en escalade. Cette autobiographie aurait pu faire du bruit, être plus revendicative, elle est un portrait sobre de quelqu'un de doué, qui a profité et continue encore de profiter de la montagne et cherche à partager sa passion.
