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Critique de Erveine


Difficile de faire une critique objective sur ce livre. Aussi, plutôt qu’en trois lignes dire que c’est un bon petit livre, je préfère statuer que s’il n’est pas foncièrement mauvais, il n’est pas fini, à mon sens, en tant qu’objet. Il lui manque principalement le principe de la relecture. En effet, de nombreuses répétitions, redondances, clichés et stéréotypes pour ne pas dire des maladresses sillonnent le texte en appauvrissant le sens ; ex : p. 85 fois/2 : « Malik regarde fixement l’encoignure... », « Malik regarde fixement les cafards... » De même pour les épisodes ayant trait au lavage des mains, à l’utilisation des toilettes... Je ne dis pas qu’il n’y a rien, mais que s’il y a, cela manque de souplesse, de spontanéité, voire de crédibilité, p. 83 : « Autant Nina avait-elle pu s’endormir en toute quiétude... Puis constatant que son mari n’est toujours pas rentré, elle pousse un cri... » Pourquoi ? Manque de rapidité et d’attrait, toute pensée étant d’avance suggérée tandis qu’il conviendrait de mieux cerner l’essentiel. J’ai bien compris cependant qu’on était dans le mode intimiste et qu’en cela le récit ne manque pas de fraîcheur quand il emprunte ce ton d’ingénuité pour relater les affects et le détail de la vie quotidienne. Je sais bien que la contemporanéité est fuyante, que les dires prennent source en toile et qu’il est difficile de se poser quand tout change tout le temps, mais pourquoi se propulser tout à coup en 2020 dont on en sait encore moins ? Une critique sévère donc pour ce premier livre, une vue parmi tant d’autres. Merci à Axel Roques de m’avoir fait découvrir son univers et merci à Babelio.
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