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Citations sur L'envers du décor et autres nouvelles (44)

Tu t'esquintes les yeux, mais tu t'en moques. Les livres sont ta drogue. Impossible d'y renoncer.
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Pour la première fois, depuis longtemps, j’ai ressenti de l’espoir. Un espoir timide, fragile, si beau. J’ai eu envie de pleurer. De rire, aussi. Un sourire et des larmes. Comme un arc-en-ciel qui prenait son envol.
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Allongée sur la chaise longue, face à la vue, l’actrice se repose, yeux clos, sourire aux lèvres. Un large chapeau de paille et un parasol protègent sa peau du soleil matinal, seuls ses longs pieds d’une grande finesse sont exposés aux rayons dorés. Elle aime cette terrasse privée, tout en haut de la vaste bâtisse qui surplombe la ville. On entend à peine la clameur des rues, ni le trafic, juste le chant des oiseaux et le souffle léger du vent.
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Elle a vécu une aventure si insolite, tout lui parait fade à présent. En arrivant chez elle, en retrouvant son chat, son salon, ce n’est pourtant pas la tristesse qui s’impose, mais une forme de sérénité, comme si cet épisode l’avait forgée, lui insufflant une paix intérieure, une nouvelle harmonie.
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Elle se doutait bien que ces livres « interdits » avaient un rapport avec l’amour. Pourquoi seraient-ils rangés en hauteur, sinon ?
Elle alla chercher un escabeau dans le cagibi qui jouxtait la cuisine.
Retour dans la bibliothèque à pas de loup, pour ne pas réveiller grand-père.Zut ! Il lui fallait une échelle. L’escabeau n’était pas assez haut. Elle dénicha une échelle dans la grange. Quelle aventure pour la ramener, la faire
passer par les portes sans trop de bruit ! Il lui restait peu de temps. Son grand-père allait bientôt sortir de sa chambre. Tant pis ! Elle ferait vite. Elle ne lirait pas tout. Elle survolerait. Ce serait mieux que rien.
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Rebecca... marmonne-t-elle, si bas que je suis obligée de m'avancer pour l'entendre. Rebecca, Rebecca, toujours Rebecca ! Je n'en peux plus de Rebecca. Je voudrais qu'on parle de mes autres livres, Ma cousine Rachel, ou La Maison sur le rivage, ou de mes biographies comme celle sur Branwell Brontë, ou encore celle sur mon père, mais plus jamais de Rebecca !
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-Hello, beauté, comment vas-tu ce matin?
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C’était ce qu’il aimait, le viol silencieux sur son lit paré d’étoffes de marque, la fille comme un paquet de viande étalé sur les draps, ce corps qu’il dénudait avec hargne. Car oui, il les méprisait, ces filles sans nom, toutes les mêmes, ces grandes gigues qui le dépassaient d’une tête, et pour les empêcher de se débattre, il les droguait. Il savait comment retrousser les jupes, défaire les boutons, ouvrir les fermetures Éclair. Parfois, une pointe de gel intime pour s’introduire plus rapidement. L’affaire de quelques minutes. Quelques minutes pour saccager une vie entière.
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Son mode opératoire. Toujours lemême. Les filles, jeunes. Souvent naïves. Appâtées par l’aura de son agence, par la promesse du papier glacé, de la gloire, de l’argent. Il les emmenait chez lui, avenue F. à Paris, dans les beaux quartiers. Un grand appartement, meublé avec goût. Des œuvres d’art, des tableaux de valeur. Il était poli, courtois. Il portait de jolis mocassins. Il faisait venir les filles, seules, pour discuter soi-disant de contrat, de stratégie, de futur. Beaucoup d’entre elles ne parlaient pas français, natives du Wyoming, de Suède, des Pays-Bas. Elles ne connaissaient pas Paris, leurs parents étaient loin. Personne pour veiller sur elles.
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Je ne me relis jamais. Pas le temps. J’écris vite. Très vite. Comme un baiser volé. Ils m’ont pris mon téléphone. Ils n’ont pas l’air de vouloir me le rendre. Plusieurs fois, ils m’ont demandé le code secret pour le déverrouiller. J’avais eu le temps de tout effacer. Ils n’ont rien vu. Mais ils me surveillent. Tout le temps. À chaque instant. Je dois toujours faire attention. Je dois me méfier de tout. Je n’ai pas fait assez gaffe. Trop tard.
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