De Tatiana de Rosnay, j'ai lu plusieurs livres tels que «
Elle s'appelait Sarah » ou «
Célestine du bac ». Elle a une belle et puissante écriture et sait faire passer nombre d'émotions.
Cependant certains passages de ce livre m'ont fait me demander si elle n'avait pas retourné sa plume dans l'encrier avant d'écrire. J'ai eu l'impression de lire souvent une autre auteure.
Je me suis également souvent demandé quel était le lien entre toutes ces histoires. Sans trop en dévoiler et pour ceux qui l'auraient lu, j'ai même cru à un moment que Dominique avait quelque chose à voir avec la Villa O.
Au final, je sors un peu déçue puisque je termine le livre sans savoir réellement qui est Dominique qui tient le fil rouge et le lecteur en haleine. (A part que c'est une fan incontestée de
Zola).
C'est d'ailleurs le meilleur atout de ce livre, nous emmener sur les traces de
Zola et sa vie personnelle. J'avoue qu'après avoir lu ce roman, je me pose la question de relire son oeuvre que je connais mal.
Pour le reste, beaucoup de difficultés exposées : le mal-être, la difficulté à s'assumer et la boulimie, les secrets familiaux cachés, les doubles vies, le deuil… Peut-être trop pour un seul roman.
Je me questionne. J'attendrai le prochain roman de Mme de Rosnay pour voir si sa prose s'essouffle ou si c'était un essai qui pour moi n'a pas abouti totalement.
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