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Critique de Floccus


Ce gros livre de poche est écrit tout petit. Il contient de fait un grand nombre de textes, mais mes pauvres yeux n'ont pas beaucoup apprécié l'exercice !

Rosny Aîné est un grand rêveur. Il s'égare dans des songes éthérés, où les êtes évolués s'accoupleraient de manière vibratoire et se nourriraient d'énergie. L'intellectuel cherche à s'extraire de la matière, se leurre en aspiration à la pureté. Il en fait parfois trop. S'égare dans le lyrisme. Il faut souvent survoler autrement on ne survit pas.

« Une confiance mystique m'envahit jusqu'aux profondeurs de l'âme. » (309)

Il affectionne les adjectifs, les grandes émotions, les envolées sentimentales, l'ébahissement devant le merveilleux, ces « promesses de sensations et de connaissances extraordinaires ». On ne peut pas lui nier une grande puissance d'évocation et beaucoup d'imagination.

Les explorations martiennes ont vieilli. Les grandes batailles sont un peu trop foisonnantes. Les derniers textes traitant de sorcières et de vampires virent dans le glauque. le plus intéressant se situe dans ses récits d'explorations : jungles, planètes, banquise, êtres et animaux réinventés. En piochant selon nos goûts, on trouve d'excellentes choses, étonnantes pour l'époque, car il faut bien se rappeler que ces histoires ont été écrites entre 1887 et 1929.

« Dans le monde des variants », Karel Ondereet est touchant, muré dans une solitude née de ses perceptions.

La mort de la terre” est un récit terrible sur la raréfaction de l'eau. Les déserts gagnent, l'homme disparaît progressivement de la terre, remplacé par une autre forme de vie.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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