Le 12 février dernier, j'étais tout en émoi, je voyais des liens partout, notamment « une parenté d'esprit entre Émile
Cioran et
Clément Rosset, ce dernier lui ayant même consacré un essai :
La Force majeure ». J'ai vraiment écrit ça ! Eh bien non. Je viens de terminer la lecture de cet essai, et, s'il est vrai que les deux philosophes s'accordent sur le constat de « l'égale et morne insignifiance de toute chose », en revanche ils s'opposent quant à la manière d'échapper à cet état de fait. Alors que
Cioran ne voit d'issue que dans le suicide (la vie, un « état de non-suicide », écrit-il dans
Précis de décomposition), Rosset, lui, table sur la joie, la « béatitude » nietzschéenne, laquelle tire sa force du réel, c'est-à-dire de ce qui, précisément, ne peut que la contrarier.
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