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Critique de Rosehip31
Divergente nous plonge dans un monde post-apocalyptique, réglementé par un système de factions dont certaines ont un pouvoir plus fort que d'autres, dans cette nouvelle société. Notre héroïne, Béatrice, est née dans une des factions au pouvoir, les "altruistes". C'est en partie grâce à cela (mais aussi à sa nature altruiste) qu'elle pourra prendre assez de recul sur le système de factions et sur la façon dont la société est dirigée.
Bien que les trois quarts de l'histoire restent centrés sur l'initiation de Béatrice (devenue "Tris" entre temps) au sein de la faction des "audacieux", l'auteur nous permet d'en savoir plus sur le système des factions, sur leur mode de pensée et sur leurs habitudes. Nous comprenons également peu à peu ce que signifie "être divergent" - ce "don" (si on peut appeler cela comme ça) qui est à la fois une bénédiction et une malédiction pour notre héroïne.
Par ailleurs, nous voyons aussi qu'un bouleversement politique est sur le point d'être déclenché.
Dans ce roman, Veronica Roth, nous pousse à réfléchir au bienfondé d'être fondus dans la masse pour être intégré à un groupe. Même si, dans Divergente, cette pratique est exacerbée (chaque faction adopte une seule ligne de conduite. Ainsi, le côté "altruiste" de l'héroïne lui est reproché par le groupe qu'elle a choisi, les "audacieux".), celle-ci n'est pas si éloignée de notre réalité. Dans notre monde actuel, il n'est pas rare qu'on traite quelqu'un de "bizarre" simplement parce que cette personne n'aurait pas un comportement qui correspond aux normes de notre société. Nous sommes tous, quelque part, conditionné à certains modes de pensée. Mais c'est aussi ce qui nous permet de définir nos goûts.
Ici, le système de factions peu avoir un côté plaisant dans le sens où il met en avant la "qualité" la plus prononcée chez chacun; être audacieux, altruiste, fraternel, érudit ou sincère. Mais il conditionne aussi les gens à entrer dans un moule et à ne pas en dériver.
Nous comprenons cependant, au fil de l'histoire que, malgré ce conditionnement, ce système ne peut pas complètement brimer les autres "tendances" que chaque être humain cache au fond de lui. Ainsi, l'héroïne aura un goût pour l'audace mais ne pourra s'empêcher d'être altruiste. Un des dirigeants altruistes se révèlera avoir un fond de cruauté. Un dirigeant audacieux se révèlera être calculateur...etc.
Côté romance, j'ai apprécié le fait que l'auteur ne la mette pas trop en avant au début du roman. Mais c'est peut-être pour cela qu'elle m'a parue décalée lorsque vers la fin, l'histoire se concentre en grande partie sur cette romance au détriment du reste.
En somme, ce roman aura été une lecture plaisante (malgré le fait que j'ai eu du mal à m'y plonger, au début). Je ne le qualifierais pas de "page-turner" contrairement à Hunger Games (bien que la fin ait été captivante) mais je vais de ce pas me plonger dans la lecture du second tome en espérant que celui-ci soit à la hauteur du premier.
Lien : http://sumire-chroniques.ove..
Bien que les trois quarts de l'histoire restent centrés sur l'initiation de Béatrice (devenue "Tris" entre temps) au sein de la faction des "audacieux", l'auteur nous permet d'en savoir plus sur le système des factions, sur leur mode de pensée et sur leurs habitudes. Nous comprenons également peu à peu ce que signifie "être divergent" - ce "don" (si on peut appeler cela comme ça) qui est à la fois une bénédiction et une malédiction pour notre héroïne.
Par ailleurs, nous voyons aussi qu'un bouleversement politique est sur le point d'être déclenché.
Dans ce roman, Veronica Roth, nous pousse à réfléchir au bienfondé d'être fondus dans la masse pour être intégré à un groupe. Même si, dans Divergente, cette pratique est exacerbée (chaque faction adopte une seule ligne de conduite. Ainsi, le côté "altruiste" de l'héroïne lui est reproché par le groupe qu'elle a choisi, les "audacieux".), celle-ci n'est pas si éloignée de notre réalité. Dans notre monde actuel, il n'est pas rare qu'on traite quelqu'un de "bizarre" simplement parce que cette personne n'aurait pas un comportement qui correspond aux normes de notre société. Nous sommes tous, quelque part, conditionné à certains modes de pensée. Mais c'est aussi ce qui nous permet de définir nos goûts.
Ici, le système de factions peu avoir un côté plaisant dans le sens où il met en avant la "qualité" la plus prononcée chez chacun; être audacieux, altruiste, fraternel, érudit ou sincère. Mais il conditionne aussi les gens à entrer dans un moule et à ne pas en dériver.
Nous comprenons cependant, au fil de l'histoire que, malgré ce conditionnement, ce système ne peut pas complètement brimer les autres "tendances" que chaque être humain cache au fond de lui. Ainsi, l'héroïne aura un goût pour l'audace mais ne pourra s'empêcher d'être altruiste. Un des dirigeants altruistes se révèlera avoir un fond de cruauté. Un dirigeant audacieux se révèlera être calculateur...etc.
Côté romance, j'ai apprécié le fait que l'auteur ne la mette pas trop en avant au début du roman. Mais c'est peut-être pour cela qu'elle m'a parue décalée lorsque vers la fin, l'histoire se concentre en grande partie sur cette romance au détriment du reste.
En somme, ce roman aura été une lecture plaisante (malgré le fait que j'ai eu du mal à m'y plonger, au début). Je ne le qualifierais pas de "page-turner" contrairement à Hunger Games (bien que la fin ait été captivante) mais je vais de ce pas me plonger dans la lecture du second tome en espérant que celui-ci soit à la hauteur du premier.
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