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Critique de Phinette
Cinq factions. Cinq destins possibles. Il y a les Altruistes, les Fraternels, les Erudits, les Audacieux et les Sincères. Beatrice a 16 ans et lors de la Cérémonie du Choix elle devra choisir de rester dans sa faction d'origine ou de renier sa famille, la faction dans laquelle elle a grandi et devenir une transfert. Mais avant cela, il lui faut passer un test d'aptitude censé lui révéler la faction pour laquelle elle est faite. le problème, c'est que le test n'est pas concluant. Béatrice n'est pas faite pour une seule faction, elle est Altruiste mais aussi Audacieuse et Erudite, elle est Divergente. Autre problème, incontrôlables, les divergents sont une menace pour le gouvernement.
Après les vampires et les loups garous, la grande tendance de la littérature jeunesse ces temps-ci est la dystopie. Et il faut reconnaître que pour un premier roman de l'auteur, un premier tome de la série et pour planter le décor d'un monde post-apocalyptique situé dans un futur lointain et indéterminé, c'est plutôt réussi.
L'auteur fait preuve de beaucoup d'inventivité et d'une maîtrise rares. le monde qu'elle crée, les factions, leurs rites d'initiations sont particulièrement bien rendus. Ses personnages sont travaillés et les thèmes du roman, chers à la littérature jeunesse, sont bien abordés : la quête d'identité de Beatrice, sa façon de trouver la force d'affronter les obstacles. Les réactions des personnages sont cohérentes, intéressantes. Il y a ce qu'il faut d'action et de romance – disons que j'ai dû me mettre en mode midinette pour apprécier l'histoire entre Tris qui s'est fait transférer chez les Audacieux et Quatre son instructeur.
Le point noir, c'est l'écriture. Fluide et agréable, elle reste trop simple à mon goût, un peu fade et sans grand style. On sent par moments l'effort, le scolaire, la jeune auteur de 22 ans qui a commencé à créer son monde sur les bancs de sa fac de Lettres.
Lien : http://leclubdesnatifsduprem..
Après les vampires et les loups garous, la grande tendance de la littérature jeunesse ces temps-ci est la dystopie. Et il faut reconnaître que pour un premier roman de l'auteur, un premier tome de la série et pour planter le décor d'un monde post-apocalyptique situé dans un futur lointain et indéterminé, c'est plutôt réussi.
L'auteur fait preuve de beaucoup d'inventivité et d'une maîtrise rares. le monde qu'elle crée, les factions, leurs rites d'initiations sont particulièrement bien rendus. Ses personnages sont travaillés et les thèmes du roman, chers à la littérature jeunesse, sont bien abordés : la quête d'identité de Beatrice, sa façon de trouver la force d'affronter les obstacles. Les réactions des personnages sont cohérentes, intéressantes. Il y a ce qu'il faut d'action et de romance – disons que j'ai dû me mettre en mode midinette pour apprécier l'histoire entre Tris qui s'est fait transférer chez les Audacieux et Quatre son instructeur.
Le point noir, c'est l'écriture. Fluide et agréable, elle reste trop simple à mon goût, un peu fade et sans grand style. On sent par moments l'effort, le scolaire, la jeune auteur de 22 ans qui a commencé à créer son monde sur les bancs de sa fac de Lettres.
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