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Critique de JD2b
Dans ma critique du premier volet des aventures de Kvothe, je disais que j'avais envie de savoir. Savoir où tout cela allait. Savoir comment tout çà allait finir.
Après avoir lu ce premier tome du deuxième volet des aventures de Kvothe, il commence enfin à voyager...
S'il est rassurant d'avoir enfin la certitude qu'il ne va pas passer sa vie dans les petites facéties de couloir de l'Université, on ne sait pour autant pas encore comment ça va finir. Surtout que l'auteur arrive avec une facilité déconcertante à créer le genre de petites surprises qui font qu'on n'est jamais trop sûr de la suite. le meilleur exemple en est la relation entre Kvothe et Denna, qui a une drôle de manière d'évoluer. Valse-hésitation? Désir réfréné? Crainte intérieure? Pourtant, petit à petit, ça évolue… mais à son rythme… et pas toujours dans le sens qu'on attendait…
En fait on découvre son histoire un peu comme on contemple un paysage qui change au fil des saisons… Et c'est bien de ça qu'il s'agit, en fait… de l'enchaînement des sessions à l'Université, qui dépeignent chacune un tableau de la vie de Kvothe différent…
Mais il ne s'agit pas seulement de cela. C'est aussi un monde qu'on découvre. Des langues. Des sciences. Des musiques. de l'histoire. de la géopolitique. Des philosophies. Des critiques sur la société… Enfin… Je devrais dire LES sociétéS, et, de manière sous-jacente, un peu aussi la nôtre… (Les nôtres?)
Et c'est là où Patrick Rothfuss est très fort, je trouve, c'est qu'il déroule lentement son histoire, ainsi que le fait lui-même son personnage, avec force détails et précision, et que, comme lui, on a l'impression qu'il s'irriterait qu'on l'interrompe.
Et même si c'est relativement lent, on reste captivés... Et ça, c'est fort.
Kvothe, dans son récit, parle des heures durant du monde qui l'entoure, de l'université, des autres, alors que les quelques conteurs qui passent dans le récit racontent, eux, des histoires extraordinaires, avec des personnages extraordinaires, comme Taborlin le Grand qui manie d'une main la foudre et de l'autre le feu, qui a une cape qui est de la couleur du temps, et qui, le temps d'écluser un verre ou deux, chamboule des royaumes entiers...
Kvothe, même à ce moment-là des bouquins, en est loin... Et pourtant, c'est la suite de son histoire à lui qu'on a envie de connaître.
Alors… Légende qui essaie de se cacher? Publicité mensongère?
Va-t-il surfer sur son propre mythe, ou bien tout faire pour le détruire?
Il va bien falloir qu'on sache, à un moment donné…
Et c'est ce qui fait que j'ai dévoré ce second volume avec toujours autant de plaisir et d'envie...
Il va vite falloir que je m'enquière de la date de sortie des volumes de la troisième journée…
Après avoir lu ce premier tome du deuxième volet des aventures de Kvothe, il commence enfin à voyager...
S'il est rassurant d'avoir enfin la certitude qu'il ne va pas passer sa vie dans les petites facéties de couloir de l'Université, on ne sait pour autant pas encore comment ça va finir. Surtout que l'auteur arrive avec une facilité déconcertante à créer le genre de petites surprises qui font qu'on n'est jamais trop sûr de la suite. le meilleur exemple en est la relation entre Kvothe et Denna, qui a une drôle de manière d'évoluer. Valse-hésitation? Désir réfréné? Crainte intérieure? Pourtant, petit à petit, ça évolue… mais à son rythme… et pas toujours dans le sens qu'on attendait…
En fait on découvre son histoire un peu comme on contemple un paysage qui change au fil des saisons… Et c'est bien de ça qu'il s'agit, en fait… de l'enchaînement des sessions à l'Université, qui dépeignent chacune un tableau de la vie de Kvothe différent…
Mais il ne s'agit pas seulement de cela. C'est aussi un monde qu'on découvre. Des langues. Des sciences. Des musiques. de l'histoire. de la géopolitique. Des philosophies. Des critiques sur la société… Enfin… Je devrais dire LES sociétéS, et, de manière sous-jacente, un peu aussi la nôtre… (Les nôtres?)
Et c'est là où Patrick Rothfuss est très fort, je trouve, c'est qu'il déroule lentement son histoire, ainsi que le fait lui-même son personnage, avec force détails et précision, et que, comme lui, on a l'impression qu'il s'irriterait qu'on l'interrompe.
Et même si c'est relativement lent, on reste captivés... Et ça, c'est fort.
Kvothe, dans son récit, parle des heures durant du monde qui l'entoure, de l'université, des autres, alors que les quelques conteurs qui passent dans le récit racontent, eux, des histoires extraordinaires, avec des personnages extraordinaires, comme Taborlin le Grand qui manie d'une main la foudre et de l'autre le feu, qui a une cape qui est de la couleur du temps, et qui, le temps d'écluser un verre ou deux, chamboule des royaumes entiers...
Kvothe, même à ce moment-là des bouquins, en est loin... Et pourtant, c'est la suite de son histoire à lui qu'on a envie de connaître.
Alors… Légende qui essaie de se cacher? Publicité mensongère?
Va-t-il surfer sur son propre mythe, ou bien tout faire pour le détruire?
Il va bien falloir qu'on sache, à un moment donné…
Et c'est ce qui fait que j'ai dévoré ce second volume avec toujours autant de plaisir et d'envie...
Il va vite falloir que je m'enquière de la date de sortie des volumes de la troisième journée…
