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Citations sur Chronique du tueur de roi, tome 2.2 : La peur du sage (52)

Nul homme n'est brave s'il n'a jamais parcouru une centaine de kilomètres à pied. Si tu veux vraiment te connaître, marche jusqu'à ce que plus personne ne connaisse ton nom. Tous les hommes sont égaux devant le voyage. Une longue route t'en apprendra davantage sur ton compte que cent ans d'examen de conscience.
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Passer pour intelligent dépend en bonne partie de la capacité à savoir se taire quand il le faut.
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Tous les hommes sont égaux devant le voyage. C'est un grand professeur,aussi amer qu'une potion et plus cruel qu'un miroir. Une longue route t'en apprendra davantage sur ton compte que cent ans d'examen de conscience.
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Les cartes n'ont pas que des limites extérieures. Il y a aussi des zones d'ombre en plein milieu. Les gens aiment bien se vanter de tout connaître du monde. Les riches, surtout. Les cartes sont formidables pour ça. De ce côté de cette ligne, c'est les terres du baron Taxtwice, de l'autre c'est les terres du comte Uptemuny... Comme il ne peut pas y avoir de blanc sur les cartes, les gars qui les dessinent font des hachures avec leur crayon et ils écrivent « Eld » en travers. Vous auriez tout aussi bien pu faire un grand trou dans votre carte avec une chandelle pour ce que j'en sais. Cette forêt est aussi grande que le Vintas. Elle n'appartient à personne. Si vous partez dans la mauvaise direction, vous pouvez marcher pendant des centaines de kilomètres sans voir une route, encore moins une maison ou un champ cultivé. Il y a des endroits où l'homme a jamais mis le pied, où le son de la voix humaine s'est jamais fait entendre. Cet endroit est vieux comme le temps, sauvage. Il s'en moque bien, de nous.
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A ses paupières aux éclats mordorés
Palpitaient papillons aux ailes bigarrés.
Sa longue chevelure, qui sous le vent balançait,
Telle une faux sombre, dans les arbres passait.
O Felurian ! Belle dame que mon cœur chérit,
Bénis soient la clairière où tu vis alanguie
Et ton souffle qui au loin chasse tous les soucis.

Dans l'ombre mouvante du ciel étoilé
Corps et âme, tu m'a ensorcelé.
Bientôt je fus pris au piège
Du plus puissant des sortilèges.
Tes baisers pleins de langueur
Du chèvrefeuille avaient la saveur
Je plains celui qui à jamais dépérit
Faute de t'avoir connue puis d'avoir été séduit.
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"Ce sont les questions auxquelles on ne peut pas répondre qui sont les plus enrichissantes. Elles nous apprennent à réfléchir. Si vous donnez une réponse à un homme, il n'y gagne pas grand chose. Mais donnez-lui une question et il cherchera ses propres réponses."
...
"De cette façon, ai-je repris, quand il trouvera les réponses elles lui seront précieuses. Plus la question est difficile, plus nous cherchons. Plus nous cherchons plus nous apprenons. Alors une question impossible..."
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Notre peuple a trouvé cet endroit battu par les vents et au sol stérile dont personne ne voulait. Nous nous sommes enracinés dans ces pierres, faisant de ce pays le nôtre. Mais ce pays n'avait pas grand chose à offrir, à part un pâturage pour nos bêtes et un vent incessant. Comme nous n'avons pas trouvé le moyen de vendre le vent, c'est notre férocité que nous avons vendue au monde. La vie a continué et peu à peu nous sommes devenus ce que nous sommes aujourd'hui. Non seulement farouches, mais dangereux et fiers. Entêtés comme le vent et durs comme la pierre.
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"Comme disais Teccam, il n'est rien de plus difficile au monde que de convaincre quelqu'un d'une vérité qui lui est inconnue."
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Mon doux amour, si tu m'interroge une fois de plus à propos des sept, je te chasserai d'ici. peu importe que tu fasses preuve de douceur ou de fermeté, d'honnêteté ou de ruse. à la première question je te flagellerai avec un fouet de ronce et de serpent. je te pourchasserai, couvert de sang et de en larme, et je n'arrêterais pas avant que tu sois mort ou que tu aies fui d'ici.
Bien que je ne l'aie pas quittée du regard, ses yeux n'étaient plus mouillés de tendresse. Ils étaient noirs comme les nuages d'orage, durs comme la glace.
_ je ne plaisante pas a t-elle ajouté. je le jure par ma fleur et la lune toujours changeante, je le jure par le sel et la pierre et le ciel. je le jure par le chant et le rire, par le son de mon propre nom.
Elle m'a embrassé de nouveau avec tendresse.
_ je le ferai.
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Marten et Hespe avaient la même expression d'effroi qui trahissait la profonde superstition qui les animait. Leurs regards passaient des flammes à mon visage. Pour eux, j'étais l'un de ses effroyables individus versés dans la magie noire. J'invoquais les démons. Je mangeais le fromage avec sa croûte...
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