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Critique de keisha


Avec Kiosque, je suis tombée dans la marmite Rouaud, lequel est entré dans le club très fermé des auteurs français contemporains dont je veux tout lire. Après Etre un écrivain (2015)(pas de billet ici), voici cette Invention de l'auteur (2004).

Dès l'abord, se croisent Jean de la Croix ("Pour aller où l'on ne sait pas il faut passer par où l'on ne sait pas."), Thérèse d'Avila, de Lisieux, et surtout Bernadette Soubirous ("Ce qu'on écrira de plus simple sera le meilleur."). Sa vision de Joseph charpentier (est-ce bien un charpentier sur le tableau? se demande Rouaud) le conduit à Joseph, son père décédé alors qu'il avait 11 ans. Hé oui, après cinq livres, il pensait en avoir terminé avec son père, mais non.

Revoilà le lecteur plongé dans des souvenirs, encore, et ça tourbillonne, et ça se répond, et il rencontre à une reprise une femme, on en saura pas comment elle s'adresse à lui dans sa lettre, tiens, en tout cas voilà Nils Holgersson. Rouaud a voulu être un écrivain, alors il cherche la genèse de cette envie, les signes dans son enfance.

Bon, impossible à résumer, mais auteur il y a. Et puis, il peut raconter ce qu'il veut, je le suis. Peut-être parce que je visualise bien l'environnement de son enfance?
Allez, quand on voit comment il parle de Bach (et sa mère) ou de Mozart (et son père), on en redemande. Fascinant, virtuose.
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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