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Critique de LoupAlunettes
Le début du roman nous amuse, il nous accroche par son ironie multiple.
Un jeune voyageur, européen probablement, débarque en Afrique en quête de dépaysement.
Il sera déçu hélas d'y trouver la modernité de ces propres rues.
Mais déçu, attendez, il ne le sera pas longtemps.
Sullivan est un roman de rencontres.
Un vieil homme donnera l'impression d'avoir entendu le désir du jeune voyageur et l'invitant alors généreusement chez lui, il lui racontera aussi l'histoire de Sullivan.
Ce bout du monde pour une histoire?
Et pourquoi pas? Des histoires valent parfois autant que de l'or.
Et n'est ce pas cette histoire voyageuse que nous détiendrons nous-mêmes entre les mains?
Peut-être qu'après nous, l'aventure de Sullivan continuera de voyager, de mains en mains, de bouche à oreille.
On racontera longtemps la persévérence de son héros.
Qui est Sullivan?
Sullivan est animal, un...non, chers jeunes lecteurs ni lion, ni perroquet, Sullivan est un renard de l'Artique.
Surprise!
Lorsque l'auteur Clément Roussier vous promettra encore davantage de dépaysement, patience, il vous en donnera pour votre argent.
La quatrième de couverture excitera notre curiosité, ce renard-là au pelage blanc des pays froids rêve lui aussi d'Afrique.
Comment est-ce possible?
Le vieil homme conteur nous dira tout, comme si les animaux le lui avait raconté eux-mêmes.
Nous tomberons dans une mise en abîme, hop hop, de l'Afrique aux pôles gelés.
D'où lui vient ces drôles de rêve d'ailleurs à notre renard?
C'est plus fort que lui, il rêve d'Afrique.
L'auteur nous le fera bien comprendre, rêver ainsi c'est une nature, une connexion ouverte aux appels du lointain.
Et Clément Roussier poussera l'écho en créant des connivences entre les deux histoires, Sullivan rencontrera son petit vieux, Georges, un renard solitaire, qui lui inspirera aussi beaucoup à partir d'histoires.
On ne le dira jamais assez, les petits vieux sont des fenêtres sur le monde, ces fenêtres il faut les ouvrir régulièrement pour aérer les souvenirs. Partager et inspirer devient une nouvelle mission secrète des retraités, on ne peut le nier.
Ce vieux renard là est un solitaire et lorsque deux solitaires se rencontrent, cela donne des après-midis en solitaire et en bonne compagnie.
" ... Sullivan fermait souvent les yeux pour mieux se représenter toutes ces choses merveilleuses.
Ce n'est pas facile: comment imaginer à quoi ressemble ce que l'on n'a jamais vu?...".
L'histoire sera très originale, posant progressivement une crise d'adolescence et un conflit de générations chez les renards.
Mais qui donc est ce vieux fou de George qui inspire à nos jeunes "oiseaux" qu'ils peuvent voler au delà des limites du cercle privé?
Mais Sullivan ne voulait pas s'éloigner, il voulait juste voir.
Et nous verrons, bien plus loin que son museau, nous sentirons, Sullivan ne sera pas avare de détails, de philosophie ou de poésie.
Quand il partira, il le fera à deux niveaux pour notre grand plaisir.
Une bel hommage rendu aux histoires qui nous font grandir et nous nourrissent d'envie
Un jeune voyageur, européen probablement, débarque en Afrique en quête de dépaysement.
Il sera déçu hélas d'y trouver la modernité de ces propres rues.
Mais déçu, attendez, il ne le sera pas longtemps.
Sullivan est un roman de rencontres.
Un vieil homme donnera l'impression d'avoir entendu le désir du jeune voyageur et l'invitant alors généreusement chez lui, il lui racontera aussi l'histoire de Sullivan.
Ce bout du monde pour une histoire?
Et pourquoi pas? Des histoires valent parfois autant que de l'or.
Et n'est ce pas cette histoire voyageuse que nous détiendrons nous-mêmes entre les mains?
Peut-être qu'après nous, l'aventure de Sullivan continuera de voyager, de mains en mains, de bouche à oreille.
On racontera longtemps la persévérence de son héros.
Qui est Sullivan?
Sullivan est animal, un...non, chers jeunes lecteurs ni lion, ni perroquet, Sullivan est un renard de l'Artique.
Surprise!
Lorsque l'auteur Clément Roussier vous promettra encore davantage de dépaysement, patience, il vous en donnera pour votre argent.
La quatrième de couverture excitera notre curiosité, ce renard-là au pelage blanc des pays froids rêve lui aussi d'Afrique.
Comment est-ce possible?
Le vieil homme conteur nous dira tout, comme si les animaux le lui avait raconté eux-mêmes.
Nous tomberons dans une mise en abîme, hop hop, de l'Afrique aux pôles gelés.
D'où lui vient ces drôles de rêve d'ailleurs à notre renard?
C'est plus fort que lui, il rêve d'Afrique.
L'auteur nous le fera bien comprendre, rêver ainsi c'est une nature, une connexion ouverte aux appels du lointain.
Et Clément Roussier poussera l'écho en créant des connivences entre les deux histoires, Sullivan rencontrera son petit vieux, Georges, un renard solitaire, qui lui inspirera aussi beaucoup à partir d'histoires.
On ne le dira jamais assez, les petits vieux sont des fenêtres sur le monde, ces fenêtres il faut les ouvrir régulièrement pour aérer les souvenirs. Partager et inspirer devient une nouvelle mission secrète des retraités, on ne peut le nier.
Ce vieux renard là est un solitaire et lorsque deux solitaires se rencontrent, cela donne des après-midis en solitaire et en bonne compagnie.
" ... Sullivan fermait souvent les yeux pour mieux se représenter toutes ces choses merveilleuses.
Ce n'est pas facile: comment imaginer à quoi ressemble ce que l'on n'a jamais vu?...".
L'histoire sera très originale, posant progressivement une crise d'adolescence et un conflit de générations chez les renards.
Mais qui donc est ce vieux fou de George qui inspire à nos jeunes "oiseaux" qu'ils peuvent voler au delà des limites du cercle privé?
Mais Sullivan ne voulait pas s'éloigner, il voulait juste voir.
Et nous verrons, bien plus loin que son museau, nous sentirons, Sullivan ne sera pas avare de détails, de philosophie ou de poésie.
Quand il partira, il le fera à deux niveaux pour notre grand plaisir.
Une bel hommage rendu aux histoires qui nous font grandir et nous nourrissent d'envie
