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Critique de kedrik


kedrik
08 septembre 2011
Encore une aventure de Sano, le samouraï du 17ème siècle qui essaye de faire son petit bonhomme de chemin dans Edo. Cette fois-ci, c'est un incendie dans un quartier religieux qui va déclencher l'enquête. Dans les ruines du sinistre, on retrouve le corps du chef de la police, d'une femme et d'un enfant de 2 ans. Et visiblement, ils ne sont pas morts à cause de l'incendie, car ils ont eu le crâne défoncé. du coup Sano se met sur la piste d'un éventuel meurtrier. C'est l'occasion pour lui de se frotter au Lotus Noir, une secte bouddhiste qui prend de l'ampleur en ville depuis quelques années. Et à bien y regarder de plus près, elle est suspecte, cette secte.

Je l'ai dit et je le répète : Laura Joh Rowland maîtrise très bien son sujet et son décor, mais ses intrigues romantico-policières sont toujours aussi insipides. Une fois de plus, la femme de Sano fait des pieds et des mains pour participer à l'enquête, fait des bourdes plus grosses que le Mont Fuji, boude quand son mari est à deux doigts de perdre son statut, et finit par lui retomber dans les bras à la fin du volume. Et comme une histoire d'amour rose bonbon ne suffit pas, l'auteur en rajoute une de plus avec une amie de la femme de Sano et son propre assistant. L'intrigue amoureuse est indigne d'un journal intime de lycéenne. Et le mystère policier est... absurde.

Les livres de cette saga se ressemblent tous, ça devient particulièrement lassant. Les hommes politiques du Bakafu sont tous méchants, Sano passe son temps à se faire rabrouer, il devrait logiquement divorcer ou se faire seppuku trois fois par enquête... Mais il se dégage toutefois une athmosphère particulière qui m'incite à continuer ma lecture. Il faut dire que des livres policiers avec des samouraïs, ça ne se trouvent pas sous les sabots d'un cheval.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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