Un flic contraint de tirer sur un homme ne s'en sort pas indemne. [...] C'était l'une des lois silencieuses des gardiens de l'ordre public : ne tire pas, car la balle te fera plus mal encore.
Il avait décidé que la morale était affaire de chacun, que chacun avait son idée du bien et du mal, et que, de toute façon, ce que l'on disait et faisait coïncidait rarement.
... il les appelait toutes Mon Coeur, et ne s'engageait jamais, même s'il s'efforçait de rester assez longtemps pour qu'elles ne gardent pas le souvenir d'une aventure d'une nuit, pas assez longtemps toutefois, pour qu'elles puissent souffrir de son départ.
Vous imaginez un plombier sans sa ventouse ? [...]. Je suis flic, et sans mon arme je me sens tout nu.
Chacune d'elles a été choisie pour sa façon très spéciale de danser. Le spectacle n'est pas destiné aux familles, alors je vous conseille de laisser votre petite femme dehors. Et je n'exagère pas que je vous promets que vous ne regretterez pas le prix du billet.
Dans les petites villes, où chacun peut entendre son voisin respirer, rire, pleurer, et parfois le surprendre en flagrant délit d'adultère, chaque nouveau scandale vient combler le vide.
Les unions malheureuses réclament des spectateurs, Sam. Devant eux, on peut faire semblant un peu plus longtemps que tout va bien.
Elle était trop confiante. (...) Elle croit encore que l' amour et la tendresse gouvernent le monde.
Elle ne luttait plus avec lui. Peut-être savait-elle déjà qui il était. Peut-être avait-elle déjà compris qu'il était la seule issue. Cela n'avait pas d'importance car, à la nuit tombée, il l'aurait pour lui seul et elle ferait tout ce qu'il lui demanderait. Cette fois, elle ne partirait pas, elle ne le quitterait pas.
Il sourit à nouveau. Cette partie du jeu, la première, était celle qu'il préférait.