À 6 h 20, il faisait encore nuit en cette froide matinée de 1998, lorsque le mari de Ronda, Ron Reynolds, appela les secours. Il expliqua à l’opérateur que son épouse venait de se suicider. Apparemment, pas de mystère dans cette affaire. Vraiment ? Comme à son habitude, le coroner Wilson ne vint pas en personne sur les lieux, pas plus qu’ il ne fit acte de présence chez le légiste ; en effet, n’étant pas médecin, il ne pouvait procéder lui-même à un examen post mortem. Ce fut son assistante, Carmen Brunton, qui se rendit chez les Reynolds, examina le corps puis assista à l’autopsie. Avant de travailler au bureau du coroner, cette femme blonde d’âge mûr avait été coiffeuse-esthéticienne. Ce fut donc le Dr Daniel Selove, médecin légiste mobile, qui effectua l’autopsie.
Ronda Reynolds était une belle jeune femme de trente-trois ans, en pleine santé, quand elle est morte le 16 décembre On la considérait encore comme une jeune mariée quoique au bord du divorce lorsque son cerveau fut détruit par une seule balle au niveau de la tempe droite. Mais pourquoi et comment? Quatorze ans plus tard, ceux qui l ont connue et aimée se posent encore ces questions.
Le coroner Terry Wilson s’est prononcé sur la plupart des « causes du décès » durant ses sept périodes quadriennales où il fut en fonction. Chauve, le teint rougeaud, l’expression impénétrable, Wilson n’est ni médecin ni pathologiste médico-légal, mais auxiliaire médical. Il exerce aussi sa profession dans une clinique locale ; cela n’a rien d’extraordinaire, car nombre de petits villages n’ont pas de médecins légistes, ces derniers étant bien sûr les plus aptes à déterminer l’heure, les circonstances et la cause du décès. Quoi qu’ il en soit, légiste ou coroner peuvent aussi bien déterminer qu’anéantir l’interprétation d’une mort violente.
L’amour peut tourner à la haine. Infidélité et jalousie empoisonnent souvent un mariage ; les émotions éclatent, brûlent comme un feu de forêt incontrôlé.
Chaque avocat a des rêves et des objectifs différents... Les miens tournent autour de la main tendue aux faibles, des affaires que beaucoup refuseraient pour leur difficulté, des questions légales impossibles, de la reconnaissance de l’accomplissement d’un travail difficile. Dans un sens, je rêvais d’être un héros, de participer à l’élaboration de nouvelles lois en voyant un de mes dossiers faire jurisprudence.
Quand on grandit en voyant sa mère se laisser brutaliser par son père, sans jamais cesser de l’aimer, on finit par croire que la violence fait partie de l’amour.
Toute investigation sur un décès est une procédure des plus délicates. Les meilleurs enquêteurs doivent toujours commencer par envisager l’homicide, ensuite le suicide, puis l’accident et, enfin, la mort naturelle. Ils arrivent sur la scène d’un désastre et se doivent de recueillir aussitôt tout ce qui pourrait devenir d’éventuelles pièces à conviction, témoignages et indices à soumettre au laboratoire – taches de sang, traces d’ADN, cheveux et fibres, marques de dents, etc. Après quoi, ils intégreront à leur enquête les résultats de l’autopsie, les analyses balistiques et toutes sortes de preuves susceptibles d’incriminer ou d’innocenter un suspect.
Le suicide ne constitue jamais une réponse à un problème. La vie s'améliore toujours si on s'accroche.
Elle est de ces femmes dures avec elles-mêmes, qui savent rester belles et féminines tout au long de leur vie.
Elle est de ces femmes dures avec elles-mêmes, qui savent rester belles et féminines tout au long de leur vie.