J'adore l'univers imaginé par Run, à coup de Rap, de Funk, de R'nB, de banlieue américaine (Dark Meat City est ouvertement inspirée de Los Angeles), de Lucha Libre (catch mexicain), d'histoire de mafia, d'invasion extraterrestre, de force du mal, ça pétarade, ça explose dans tous les sens j'en ai le souffle coupé, comme à chaque fois.
Première partie, on a quelques révélations sur Angelino, et deuxième partie on repart dans les courses poursuites, les bastons, on a pas le temps de souffler, Angelino et Vinz non plus. le graphisme est formidablement pêchu, la mise en page explose, l'utilisation de la couleur nous secoue avec des passages du noir au blanc brut à la colorisation subtile, des typographie, des insertions d'affiches, et l'usage des trames nous rappellent à une iconographie du Comics, un peu vintage et en même temps très moderne, on a l'impression de passer sans cesse de l'écran au papier, les deux genres se percutent dans un maelström foisonnant, un bordel décoiffant et soigné jusqu'à la moindre touche de crayon, c'est une bande dessinée hyper dynamique, un summum dans le genre.
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