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Critique de Yvan_T
Un titre emprunté au légendaire groupe «The Clash», une couverture inspirée de la pochette d'un album de Bowie tout aussi prestigieux («Ziggy Stardust»), et un premier album qui reprend, dans un format cartonné moins rock'n'roll, les 2 premiers tomes brochés de cette regrettée collection 32.
«La Promesse d'Erasme» nous plonge dans l'histoire de deux jeunes marseillais qui décident de partir vivre en Angleterre. C'est sur un ton ‘peace and love' et plein d'insouciance que les deux compères s'envolent vers l'aventure londonienne, mais, dès les premières planches le lecteur va comprendre que l'atterrissage sera plutôt lourd.
Sylvain Runberg ("Orbital", "L'auberge espagnole") nous raconte donc une histoire qui commence déjà bien mal, tout en nous faisant comprendre que la loi de Murphy n'a pas fini de venir frapper nos deux amis, Thibault et Alex, et que la pente de la désillusion sera encore longue. le dessin de Phicil est quant à lui très agréable.
Profitant des mésaventures de Thibault et Alex, Sylvain Runberg va également nous confronter aux conséquences de la politique Thatchérienne sur une société britannique en proie au chômage, aux problèmes de logement et aux tensions avec l'IRA. Nul doute d'ailleurs que l'auteur continuera d'exploiter pleinement cet environnement de pubs, de drogue, de violence et de révolte irlandaise, pour poursuivre sa critique sociale et faire définitivement regretter l'ambiance Erasmus à notre ami Thibault.
L'Angleterre sombre, nos visiteurs d'outre-manche s'enfoncent dans la merde, le King of Splendor a perdu beaucoup de sa splendeur et Maggie n'a certainement pas fini de se prendre des portes.
«La Promesse d'Erasme» nous plonge dans l'histoire de deux jeunes marseillais qui décident de partir vivre en Angleterre. C'est sur un ton ‘peace and love' et plein d'insouciance que les deux compères s'envolent vers l'aventure londonienne, mais, dès les premières planches le lecteur va comprendre que l'atterrissage sera plutôt lourd.
Sylvain Runberg ("Orbital", "L'auberge espagnole") nous raconte donc une histoire qui commence déjà bien mal, tout en nous faisant comprendre que la loi de Murphy n'a pas fini de venir frapper nos deux amis, Thibault et Alex, et que la pente de la désillusion sera encore longue. le dessin de Phicil est quant à lui très agréable.
Profitant des mésaventures de Thibault et Alex, Sylvain Runberg va également nous confronter aux conséquences de la politique Thatchérienne sur une société britannique en proie au chômage, aux problèmes de logement et aux tensions avec l'IRA. Nul doute d'ailleurs que l'auteur continuera d'exploiter pleinement cet environnement de pubs, de drogue, de violence et de révolte irlandaise, pour poursuivre sa critique sociale et faire définitivement regretter l'ambiance Erasmus à notre ami Thibault.
L'Angleterre sombre, nos visiteurs d'outre-manche s'enfoncent dans la merde, le King of Splendor a perdu beaucoup de sa splendeur et Maggie n'a certainement pas fini de se prendre des portes.
