Ce n’est pas gentil de faire du mal aux autres, et s’il faut vraiment que vous fassiez du mal à quelqu’un, c’est important de ne jamais le faire la veille ou le jour de Noël, et même peut-être un jour ou deux avant ou après.
Le monde est plein de gens tellement dérangés qu’ils ne se comprennent même pas eux-mêmes. Vous pourriez leur offrir un millier de dollars pour expliquer ce qui les a motivés, ils ne peuvent pas vous dire ce qu’ils ne savent pas. Et la plupart de ces misérables créatures échouent ici bien assez tôt.
On ne pouvait tout simplement pas dire à la personne qui avait partagé votre vie que sa compagnie ne suffisait pas à vous satisfaire. Même si c’était la vérité. Cela pouvait inutilement heurter, et ne contribuerait pas au bien commun.
-Le laisser comme ça dans les bois une nuit d’octobre, et lui mettre un bon chandail bien épais et un bonnet tricoté à la main pour lui tenir chaud. Si ce n’est pas de l’ambivalence…
C'est toi qui décides de la valeur de ta propre vie.
Sachez monsieur que je n’ai pas l’intention de lui dire – jamais – que sa mère l’a jeté comme le contenu de la poubelle. Je ne pense pas qu’il serait sain, pour un enfant, de vivre avec un tel poids. — J’ai toujours pensé que la vérité était simplement la vérité.
Cet enfant ne serait pas là si je ne m’étais pas trouvé juste au bon moment au bon endroit. Je ne veux pas dire qu’il y avait quoi que ce soit d’héroïque à cela, ou que quelqu’un d’autre n’aurait pas fait la même chose aussi bien. Seulement, il s’est trouvé que c’était moi, et personne d’autre. On ne peut pas me retirer ça, pas plus qu’on ne peut nier qu’il soit de votre sang.
Il sentait, sans pouvoir se l’expliquer, qu’une histoire prenait forme, dont il n’était pas possible d’apprécier toutes les implications.
Il en vint à admettre qu’une chose s’était mise en route, et qu’il ne serait jamais possible, et peut-être jamais souhaitable, de faire marche arrière.
Nathan n’était pas homme à se contempler longuement dans les miroirs. Se raser était une chose, mais rencontrer son propre regard l’aurait troublé, tout comme il aurait été gêné de regarder quelqu’un d’autre dans les yeux. Mais l’image était suffisamment floue pour qu’il n’en ressente ni stress ni embarras.