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Critique de LiliDansLesEtoiles
"Ramdam", je l'ai croisé pour la première fois au SLPJ de Montreuil, en novembre dernier, et j'ai été intriguée, aussi bien par le format du MOOK (je ne crois pas en connaitre d'autres à destination des ados..?), que par le fait qu'il s'agisse d'une publication Fleurus. En effet, cette maison d'édition est pour moi l'une des plus sexistes dans ses publications pour enfants, y compris la presse... tout en évitant cet écueil dans nombre de ses romans ados que j'ai pu lire, voire en étant ouvertement féministe (!). On pourrait m'arguer qu'il s'agit de collections différentes, et donc d'éditeurs ou d'éditrices différent.e.s, mais un tel manque de cohérence au sein d'une seule et même maison d'édition me laisse néanmoins profondément perplexe...
"Ramdam", donc, a fait partie de mes choix pour cette Masse Critique en raison de ces interrogations et parce que la bibliothécaire jeunesse en moi était très curieuse à son sujet !
Je n'ai plus 15 ans, plutôt 2 x 15 ans, et mon regard sera donc celui d'une adulte, mais je dois reconnaitre avoir été très agréablement surprise par ma lecture, aussi bien par les sujets abordés, qui me semblent actuels et pouvant être en adéquation avec les préoccupations des ados (écologie, musique, réseaux sociaux et jeux vidéo...). J'y ai même trouvé une forme d'"empowerment" (articles sur l'éloquence, le handisport...), ou en tout cas une belle énergie, très positive, et une vraie diversité. Il y a également un côté un peu ludique, avec des quizz & autres tests qui permettent d'appréhender les sujets différemment. J'ai aussi apprécié certains liens qui peuvent se créer entre les articles, par exemple celui sur l'écologie, qui invite à limiter - par exemple - les pâtes à tartiner industrielles, suivi d'une page DIY de recettes pour le petit-déjeuner.
Le prix, sans doute légitimé par le format, le papier, le travail éditorial... me semble néanmoins un peu élevé pour son lectorat. D'où l'intérêt - peut-être - de pouvoir le trouver en bibliothèque..? Ce qui est certain, c'est que - mes collègues et moi ayant prévu de faire "tester" les revues choisies pour les ados par des collégiens - j'ajouterai cet exemplaire de "Ramdam" à la pile !
Ceci étant dit... c'est très bien de dire à un.e ado qu'il ou elle peut être qui il ou elle veut et faire ce qu'il ou elle veut... mais c'est un peu dommage de le faire après l'avoir matraqué.e. de "filles qui aiment le rose, les coeurs, les poneys et faire le ménage" et de "garçons qui aiment le bleu, les voitures, le football et les bagarres dans la cour". N'est-ce pas, Fleurus ?
"Ramdam", donc, a fait partie de mes choix pour cette Masse Critique en raison de ces interrogations et parce que la bibliothécaire jeunesse en moi était très curieuse à son sujet !
Je n'ai plus 15 ans, plutôt 2 x 15 ans, et mon regard sera donc celui d'une adulte, mais je dois reconnaitre avoir été très agréablement surprise par ma lecture, aussi bien par les sujets abordés, qui me semblent actuels et pouvant être en adéquation avec les préoccupations des ados (écologie, musique, réseaux sociaux et jeux vidéo...). J'y ai même trouvé une forme d'"empowerment" (articles sur l'éloquence, le handisport...), ou en tout cas une belle énergie, très positive, et une vraie diversité. Il y a également un côté un peu ludique, avec des quizz & autres tests qui permettent d'appréhender les sujets différemment. J'ai aussi apprécié certains liens qui peuvent se créer entre les articles, par exemple celui sur l'écologie, qui invite à limiter - par exemple - les pâtes à tartiner industrielles, suivi d'une page DIY de recettes pour le petit-déjeuner.
Le prix, sans doute légitimé par le format, le papier, le travail éditorial... me semble néanmoins un peu élevé pour son lectorat. D'où l'intérêt - peut-être - de pouvoir le trouver en bibliothèque..? Ce qui est certain, c'est que - mes collègues et moi ayant prévu de faire "tester" les revues choisies pour les ados par des collégiens - j'ajouterai cet exemplaire de "Ramdam" à la pile !
Ceci étant dit... c'est très bien de dire à un.e ado qu'il ou elle peut être qui il ou elle veut et faire ce qu'il ou elle veut... mais c'est un peu dommage de le faire après l'avoir matraqué.e. de "filles qui aiment le rose, les coeurs, les poneys et faire le ménage" et de "garçons qui aiment le bleu, les voitures, le football et les bagarres dans la cour". N'est-ce pas, Fleurus ?
