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Critique de simoncailloux


Il y a des hasards qui font que l'on tombe sur un livre et qu'on en fait le choix de lecture. Je me suis rendu à une foire aux livres avec l'espoir de trouver au moins sept livres que j'avais trouvés six mois avant dans cette même organisation pourvue d'énormément de livres alignés dans des caisses, sur des tréteaux, sur une longueur de vingt mètres et ce rien que pour les formats de poches. Cette fois j'avais emporté une liste de vingt-trois titres/auteurs choisis et après avoir fouillé/recherché pendant une heure, je n'en ai trouvé aucun. Alors à la sauvette, je suis ressorti avec : Les allumettes suédoises.

L'auteur a écrit huit romans autobiographiques où c'est Olivier qui le représente. Parmi ces romans le plus connu est : Les allumettes suédoise.

Robert/Olivier vivait à Montmartre où sa mère, Virginie, tenait une mercerie. Il perdit de façon assez tragique, et vu son jeune âge, sa mère cinq ans après son père. L'auteur ne dit pas quel âge avait Olivier à ce moment-là. Par déduction, je pense qu'il devait avoir neuf ans. La clientèle se pressait le matin s'étonnant de trouver les volets clos. Se manifestant, Olivier leurs a ouvert la porte et c'est ainsi que fut constaté le décès de la mère. Restait à connaître la famille d'Olivier et de trouver les fonds pour payer les funérailles. Les factures de la comptabilité montraient qu'il y avait énormément d'impayés et l'on chargea le pauvre petit Olivier à effectuer du porte à porte pour récupérer l'argent, malheureusement sans grand succès.

Après les funérailles, les habitués de la mercerie et les connaissances de Virginie se réunissait dans un café où se tenait un conseil de famille à l'issue duquel, Jean 25 ans et Elodie son épouse, cousins d'Olivier acceptèrent de prendre en charge Olivier.

Au cours de ma lecture, je constate que malgré le fait que le couple aime l'enfant, il ne s'en occupe pas fort, alors l'enfant va trouver sa distraction dans la rue fréquentant des enfants de tous genres et lorsqu'il revient à la maison il est traité de voyou. La faille éducative du couple était de dire : Tu es toujours à traîner dans la rue. Allez va jouer ! Cela revenait à le renvoyer dans la rue ce qui était une contradiction majeure.

Dans la rue il avait des amis : Daniel, l'araignée, un handicapé qui aimait lire même du Schopenhauer, Bougras un homme de septante ans qui avait pris l'enfant en affection, Loulou qui racontait des histoires et qui avait plein de jeux dans les poches, Lucien le bègue qui avait une collection de TSF et écoutait régulièrement de la musique, Mado une jolie femme, la trentaine qui filait à Olivier de sages conseils. Et puis tous ce petit monde parti, les uns après les autres, en vacances et Olivier se retrouvait seul, triste occasion de penser à la perte de sa maman.

Il y avait également les jeunes d'une autre rue avec qui s'était régulièrement la bagarre.

Lorsque Jean et Elodie avait une nouvelles importante à communiquer à Olivier, entre autres que ce serait son oncle et sa tante qui s'occuperaient de lui, ils le firent en dernière minute, une tare éducative, l'enfant n'avait pas le temps de se préparer au brutal changement.

C'était une histoire assez triste tintée de lacune éducatives. J'ai trouvé que ce livre manquait de progression, que c'était le tourne en rond dans Montmartre. A propos d'enfants dans l'épreuve j'ai trouvé une progression et plus d'envie de tourner les pages chez Dickens et Elena Ferrante.

Voilà mon ressenti dans le respect de celui des autres.

Toutes ces difficultés de jeunesse auront forgé le caractère de Robert Sabatier qui aura réussi comme écrivain.

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