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3.78/5 (sur 1720 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Dantzig , le 22/02/1788
Mort(e) à : Francfort-sur-le-Main , le 21/09/1860
Biographie :

Arthur Schopenhauer est un philosophe allemand.

Avant même sa naissance, son père veut en faire un commerçant, tout comme lui. En 1793, la famille Schopenhauer fuit devant l'occupation prussienne pour s'établir dans la ville libre de Hambourg. À la promesse faite par son père d’un voyage en Europe s’il achève sa formation commerciale, Arthur se détourne de sa passion naissante pour les études littéraires. De retour de voyage, il devient employé commercial. Son travail lui répugne et l'engagement qu'il a pris vis-à-vis de son père le ronge. Mais son père meurt quelque temps après.

À la suite de cet événement, sa mère vend le fonds de commerce et s'installe à Weimar pour se livrer à ses activités littéraires. Elle tient chez elle un salon de thé où Goethe vient régulièrement. Elle devient même une romancière à succès. Quant à Arthur, il entreprend enfin des études classiques, et en 1813, il soutient sa thèse dont le titre est "La Quadruple racine du principe de raison suffisante" à l'université d'Iéna. La même année, il rencontre Goethe, à Weimar, avec qui il discute des écrits sur la manifestation des couleurs, dont il tirera une théorie.

Il découvre ces années-là la philosophie hindoue, grâce à l'orientaliste Friedrich Majer et la lecture des Upanishads.

En 1819, il est chargé de cours à l'université de Berlin où enseigne le philosophe Hegel, qu'il critiquera vigoureusement dans ses ouvrages, philosophe qui occupe toute l'attention philosophique dans l'Allemagne du XIXe siècle (il choisit d'ailleurs de faire cours à la même heure qu'Hegel). Il démissionne au bout de six mois, faute d'étudiants. Il publie pour la première fois en 1819 "Le Monde comme Volonté et comme représentation". Démissionnaire, il en profite pour voyager et part pour l'Italie.

Il fait une dépression en 1823. En 1825, il arrive à vivre de ses rentes, retourne à Berlin et tente de relancer sa carrière universitaire. Il quitte cette ville en 1831 pour Francfort. Il est récompensé en 1839 par la Société royale des sciences de Norvège pour son mémoire "Sur la liberté de la volonté humaine", qu'il joint à son essai "Sur le Fondement de la morale" pour les publier sous le nom de "Les Deux Problèmes fondamentaux de l'éthique" en 1841. Il publie "Parerga et Paralipomena" en 1851.

C'est seulement vers la fin de sa vie que l'importance de son œuvre est reconnue, et que l'attention des philosophes se détourne presque entièrement de la philosophie hégélienne.
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« […] les auteurs d'aphorismes, surtout lorsqu'ils sont cyniques, irritent ; on leur reproche leur légèreté, leur désinvolture, leur laconisme ; on les accuse de sacrifier la vérité à l'élégance du style, de cultiver le paradoxe, de ne reculer devant aucune contradiction, de chercher à surprendre plutôt qu'à convaincre, à désillusionner plutôt qu'à édifier. Bref, on tient rigueur à ces moralistes d'être si peu moraux. […] le moraliste est le plus souvent un homme d'action ; il méprise le professeur, ce docte, ce roturier. Mondain, il analyse l'homme tel qu'il l'a connu. […] le concept « homme » l'intéresse moins que les hommes réels avec leurs qualités, leurs vices, leurs arrière-mondes. […] le moraliste joue avec son lecteur ; il le provoque ; il l'incite à rentrer en lui-même, à poursuivre sa réflexion. […] On peut toutefois se demander […] s'il n'y a pas au fond du cynisme un relent de nostalgie humaniste. Si le cynique n'est pas un idéaliste déçu qui n'en finit pas de tordre le cou à ses illusions. […] » (Roland Jaccard.) 0:00 - Vauvenargues 0:10 - Georges Perros 0:19 - Anatole France 0:29 - Prince de Ligne 0:40 - Jules Renard 0:49 - Blaise Pascal 1:13 - André Ruellan 1:23 - Jean Rostand 1:35 - Georg Christoph Lichtenberg 1:45 - Michel de Montaigne 2:08 - Marc Sautet 2:29 - Cardinal de Retz 2:40 - Montesquieu 2:54 - William Blake 3:05 - Emil Cioran 3:23 - Arthur Schopenhauer 3:57 - Alphonse Esquiros 4:11 - La Rochefoucauld 4:23 - Alexander Mitscherlich 4:34 - Générique Contenu suggéré : DICTIONNAIRE DU PARFAIT CYNIQUE #2 : https://youtu.be/ER32fi_Jcn0 DICTIONNAIRE DU PARFAIT CYNIQUE #1 : https://youtu.be/PAkTz48qZrw NI ANGE NI BÊTE : https://youtu.be/aBUASQxO9z4 S'IL N'Y AVAIT DE BONHEUR QU'ÉTERNEL... : https://youtu.be/bHCEHBhdLLA LES CHIENS CÉLESTES : https://youtu.be/zZ-0H1qTlJg PETITE FOLIE COLLECTIVE : https://youtu.be/Ge4q_tfPWjM AD VITAM AETERNAM : https://youtu.be/YjvEBidvMXM QUE SUIS-JE ? : https://youtu.be/sbWh58UeGvE LA LUCIDITÉ POUR LES NULS : https://youtu.be/mMXwZq9N2kk Philosophie : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8pT0¤££¤55Georg-Christoph-Lichtenberg80¤££¤9ptGAv Référence bibliographique : Roland Jaccard, Dictionnaire du parfait cynique, Paris, Hachette, 1982. Images d'illustration : Vauvenargues : https://www.buchfreund.de/de/d/p/101785299/luc-de-clapiers-marquis-vauvenargues-1715-1747#&gid=1&pid=1 Georges Perros : https://editionsfario.fr/auteur/georges-perros/ Anatole France : https://rickrozoff.files.wordpress.com/2013/01/anatolefrance.jpg Prince de Ligne : https://tresorsdelacademie.be/fr/patrimoine-artistique/buste-de-charles-joseph-prince-de-ligne#object-images Jules Renard : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a5/Jules_Renard_-_photo_Henri_Manuel.jpg Blaise Pascal : https://www.posterazzi.com/blaise-pascal-french-polymath-poster-print-by-science-source-item-varscibp3374/ André Ruellan : https://www.babelio.com/auteur/

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Très peu de gens savent réfléchir, mais tous veulent avoir des opinions.
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Arthur Schopenhauer
La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres.
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L’homme qui reste calme dans les revers, prouve qu’il sait combien les maux possibles dans la vie sont immenses et multiples, et qu’il ne considère le malheur qui survient en ce moment que comme une petite partie de ce qui pourrait arriver.
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Arthur Schopenhauer
Tout homme prend les limites de son champ de vision pour les limites du monde.
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La vanité innée, particulièrement susceptible en tout ce qui concerne les facultés intellectuelles, ne veut pas admettre que notre affirmation originelle est fausse, ni que celle de l'adversaire apparaisse juste. Par conséquent, chacun, sans doute, ne devrait rien chercher d'autre que de formuler des jugements justes : pour en arriver-là, il devrait commencer par réfléchir, et ensuite ouvrir la bouche. Mais, chez la plupart des hommes, la vanité innée est accompagnée d'incontinence de langage et d'une malhonnêteté native.
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Arthur Schopenhauer
Le monde dans lequel chacun vit dépend de la façon de le concevoir.
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Arthur Schopenhauer
Lire, c’est penser avec la tête d’un autre, au lieu de la sienne.
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Arthur Schopenhauer
Limiter le cercle de ses relations: on offre ainsi moins de prise au malheur. La limitation rend heureux.
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L'homme intelligent aspirera avant tout à fuir toute douleur, toute tracasserie et à trouver le repos et les loisirs ; il recherchera donc une vie tranquille, modeste, abritée autant que possible contre les importuns ; après avoir entretenu pendant quelque temps des relations avec ce que l'on appelle les hommes, il préférera une existence retirée, et, si c'est un esprit tout à fait supérieur, il choisira l'isolement. Car plus un homme possède en lui-même, moins il a besoin du monde extérieur et moins les autres peuvent lui être utiles. Aussi la supériorité de l'intelligence conduit-elle à l'insociabilité. Ah ! si la qualité de la société pouvait être remplacée par la quantité, cela vaudrait alors la peine de vivre même dans le grand monde : mais, hélas ! cent fous mis en un tas ne font pas encore un homme raisonnable.

Tel que relevé pour "Les fils de la pensée" https://filsdelapensee.ch/
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Arthur Schopenhauer
Le sommeil est pour l'ensemble de l'homme ce que le remontage est à la pendule.
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