Notre prof de philo avait mis
Sade, et cette oeuvre en particulier, dans la liste d'auteurs à découvrir.
Roman dichotomique sur le bien et le mal, le péché et la vertu.
Certains passages sont extrêmement crus, malgré le langage raffiné du XVIIIème siècle, les scènes explicites et assez violentes... L'innocence sacrifiée sur l'autel de l'immoralité, à l'image d'une société pervertie. Une morale chrétienne bien écorchée au passage, les moines représentés ici comme vils, cupides et concupiscents. Il s'agit bien de satire sociale, sur l'hypocrisie des bien pensants, dans un siècle des Lumières qui prône la liberté d'expression, mais aussi dénonce en filigrane la mainmise de l'Église sur la société.
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