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Critique de Ecarlate
Biographie de l'éditeur phare de chez J'ai lu, on est dérouté tout d'abord par son approche. Jacques Sadoul prend une année repère, et dans celle-ci égrène les souvenirs concernant cette année, puis évoque des sujets d'actualité. En somme, c'est un joyeux bordel, mais très instructif. Au-delà des nombreuses anecdotes, souvent enrichissantes, on suit le métier d'un éditeur de « genres », et qui le revendique.
Pour Jacques Sadoul, mieux vaut prendre une mauvaise décision que pas de décision du tout. Indirectement, on peut y voir une magnifique façon de se décharger de ses erreurs, ou un profond humanisme, l'erreur étant consubstantielle de notre nature. Quoi qu'il en soit, on le voit graviter parmi le monde de la S-F de l'après-guerre jusqu'au années 90, sans négliger toute la littérature populaire : il introduisit Barbara Cartland en France, pensez-donc ! On note avec lui l'évolution des mentalités et des pratiques du métier d'éditeur, comme les permanences.
Le port-folio nous dévoile le portrait de tout un petit monde, que la plume de l'auteur sait rendre vivante. Une biographie à relire pour en tirer certaines enseignement dans le monde du livre et l'histoire des moeurs.
Pour Jacques Sadoul, mieux vaut prendre une mauvaise décision que pas de décision du tout. Indirectement, on peut y voir une magnifique façon de se décharger de ses erreurs, ou un profond humanisme, l'erreur étant consubstantielle de notre nature. Quoi qu'il en soit, on le voit graviter parmi le monde de la S-F de l'après-guerre jusqu'au années 90, sans négliger toute la littérature populaire : il introduisit Barbara Cartland en France, pensez-donc ! On note avec lui l'évolution des mentalités et des pratiques du métier d'éditeur, comme les permanences.
Le port-folio nous dévoile le portrait de tout un petit monde, que la plume de l'auteur sait rendre vivante. Une biographie à relire pour en tirer certaines enseignement dans le monde du livre et l'histoire des moeurs.
