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Critique de Pois0n


Toutes les bonnes choses ont une fin, et la tétralogie « La dimension fantastique » ne fait pas exception. Après un très bon premier tome et deux autres en demi-teinte, voilà la plus court de tous, du moins en nombre de pages, puisque ce sont pas moins de onze nouvelles qui y sont présentes. Sans oublier la sympathique introduction sous forme de conseils et d'extraits choisis y correspondant.

Exit, donc, les nouvelles parfois trop verbeuses des tomes précédents, ici, aucune ne fait plus de dix pages. Quant au contenu, il faut avouer qu'il est globalement plus convaincant, moins hors-sujet, que celui du troisième.

Ce qui ne veut pas dire que tout est bon, au contraire : ainsi se demande-t-on où « Le petit chat noir » veut en venir,« Lui ? » et « L'ami des miroirs » n'ont rien de fantastique et « La danse des morts » s'avère chaotique au possible. Enfin, « Né de l'homme et de la femme », n'ayant rien de très original, laisse un arrière-goût assez fade.

Et pour le bon et même le très bon ? « Fritt-Flacc », notamment. Est-ce du fantastique, de la fantasy ? Peu importe. L'étrange atmosphère qui imprègne le texte, le décor intriguant, la montée en tension progressive du texte... tout contribue à en faire le meilleur moment du livre. Il y a aussi « Le masque de la Mort Rouge », avec certes un peu de blabla, mais là encore une délicieuse atmosphère horrifique. « La disparition d'Honoré Subrac » est plus légère dans sa narration, un peu prévisible aussi, mais tellement agréable à lire ! « Un bonbon pour une bonne petite » est également prévisible, son début très longuet, mais sa conclusion, glaçante, est un petit plaisir.
Restent « Le joueur généreux » et « Résurrection », sympas, sans plus.

La variété des intrigues est au rendez-vous, et leur brièveté en préserve la plupart de toute longueur susceptible de les alourdir. Néanmoins, on sent que le filon commence à s'épuiser. Ce quatrième et ultime tome conclut heureusement la série de façon honorable et celle-ci, dans son ensemble, demeure un must pour qui s'intéresse au genre, en dépit de l'inégalité des nouvelles choisies.
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