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Critique de JournalDuneBibliothecaire


     Nellie Oswald, berlinoise, connaît quelques déroutes, notamment sentimentales. Elle travaille dans un magasin de BD, dessine mais ne connaît pas du tout le succès. Les choses bougent lorsque la déboire amoureuse de trop survient. Aidée par son collègue elle s'incruste dans une soirée consacrée à l'artiste Moore.
     Charismatique, (non ! Il ne la fait pas chavirer pour vivre d'amour et d'eau fraîche avec elle) il lui donne un nouveau souffle. Mais ce qui va vraiment tout bouleverser (non, toujours pas un autre homme qui lui fera battre le coeur) est un carnet qu'elle lui vole. Pourquoi ? Parce qu'elle le trouve magnifique et qu'elle est persuadée qu'avec lui sa créativité pourra s'exprimer.
     Or il s'agit d'un carnet très particulier. Elle s'en rend compte après y avoir dessiné le prince de ses rêves. Il prend vie et ils vécurent heureux jusqu'à la fin de leurs jours... Non ! Toujours pas, désolée, c'est plus compliqué que ça parce qu'elle a de la moustache et qu'il est fiancé et qu'elle est vieille et que...

Ce carnet a le pouvoir de rendre réel ce que l'on y dessine. Il ne doit pas tomber entre de mauvaises mains.

     De l'action, de l'amour, des aventures, un pas vers de la fantasy, mais étant du David Safier c'est avant tout un grand n'importe quoi. du burlesque, que ce soient les personnages, les dialogues, les actions et le scénario (tout quoi.)
Il y a donc un prince de conte, une petite fille maléfique, des lapins mignons, Donald Duke, un artiste diabolique, un carnet magique... et une héroïne qui n'en est pas une, loin de là.

Il s'amuse avec les codes de la comédie romantique mais aussi du conte (le passage à Amanpour étant le plus visible) et en partie de l'héroïc-fantasy. En effet nous avons un vilain, une bande qui se forme pour mener une quête afin de le vaincre et sauver le monde. Même si le monde est le nôtre (ou les codes des histoires de Super-héros...)
     Importance de l'imagination. Reprise de la puissance de l'amour (je ne peux m'empêcher d'y voir une moquerie).
David Safier frôle (ou va vers ?) la parodie. Il y a beaucoup à voir car il ne se contente pas d'une seule thématique, d'un seul genre.
Lien : http://blondes-and-litterair..
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