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Critique de keisha


Dans la famille Melrose, il y a le père, la mère, et bientôt Robert, puis Thomas. Chaque parent pourvu d'une mère un peu spéciale, Kettle mère de Mary égoïste ne donnant rien, et Eleanor mère de Patrick un poil trop généreuse au point de tout donner à une sorte de gourou/chaman (et rien pour son fils ou elle-même). Y compris une superbe propriété familiale dans le sud de la France, où Patrick, puis toute la famille passent tout de même quelques étés, avant de devoir se rabattre sur les Etats Unis, pour un séjour décrit de façon fort grinçante.

Après l'excellent Sans voix, je craignais être moins emballée par le goût de la mère, mais dès le départ le talent de St Aubyn est patent. D'abord les points de vue changent (pour celui de Robert naissant, voir plus bas), l'humour est présent (ah les amis richissimes et puants de Saint Tropez), les dialogues pétants, le rythme soutenu. Au détour d'un passage, on est touché:
Robert enfant : "Il avait été tellement occupé à élaborer des phrases qu'il en avait presque oublié les jours primitifs où penser ressemblait à une tache de couleur étalée sur une page."
Patrick : "Nous sommes tous les intrigues secondaires des autres.(...) Tout le monde pense être sur la terre, même quand on est sur la lune d'un autre."
"Tout ce bavardage qui prend place entre-temps n'est rien comparé aux pleurs et aux gémissements du début et de la fin de l'existence. Cela me rend fou : nous sommes dominés par un tyran muet après l'autre."[la mère de Patrick perd la parole et la boule]
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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