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Citations sur La saga des Enfants des Dieux, tome 1 : Terrible Awena (15)

— Tu oublies que c’est une union celtique ? susurra-t-il moqueur.
— Oh… oui, j’avais oublié… donc… pour nous, c’est pareil !
— Naye ! grogna Darren en plissant les yeux. Nous, c’est pour la vie !
— Mais tu viens de dire…
— Je sais ce que j’ai dit… mais cela ne change pas le fait que pour nous c’est pour la vie ! ! !
À cet instant précis, Darren était l’image même d’un ange ténébreux, immensément beau dans sa sombre colère. Il revendiquait, il prenait…
Il était son guerrier Highlander, son amour et oui, pour la vie… mais, n’avait-elle pas le droit de le faire marcher un peu ?
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Il s'était écarté d'elle pour mieux la devisager, cherchant à savoir si elle plaisantait, se moquait de lui. Il ne semblait pas que ce soit le cas et d'imaginer un oiseau de fer volant dans le ciel, avec à son bord un quart des membres de son clan habillés en tartan et hurlant de terreur lui donna le tournis.
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C’est ainsi que débuta le drame. Awena fit basculer la chaise
percée, battit des pieds et des mains pour éviter de s’effondrer
par terre – le tout sans cesser de glousser – et, une fois au sol,
vit passer devant ses yeux larmoyants, le pot de chambre qui
avançait en roulant et tanguant sur lui-même pour finir sa
course dans les pieds du seigneur Darren. Il avait accouru en
sauveur, magnifique guerrier Highlander et… se retrouvait
maintenant, lui aussi, étalé sur le sol. Avec une option en plus et
pas des moindres : Il avait le pied droit dans le pot de chambre,
qui semblait s’être entiché de lui !
« Non, ce n’est pas rigolo », fit une petite voix dans la tête
d’Awena. Mais celle-ci n’en tint pas compte et se mit à hurler de
rire en se trémoussant par terre.
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Darren rit doucement en s’allongeant à ses côtés tout en la serrant tout contre lui.
Ils restèrent silencieux pendant un long moment, heureux d’être dans les bras l’un de l’autre, encore un cadeau que la vie et les Dieux leur offraient.
— Plus de magie pour toi beag blàth… gronda Darren.
— Promis…
— Plus de chevaux non plus, ce n’est pas bon pour le bébé !
— Promis…
— Tu feras ce que je te dirai !
— Promis…
— Pourquoi croises-tu les doigts derrière ton dos ? s’enquit Darren en fronçant les sourcils devant le sourire mutin d’Awena.
— Parce que… pouffa-t-elle.
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En levant les yeux, elle se dit aussitôt qu’elle aurait dû
garder la couche de glu d’œufs qui la protégeait de la scène,
plutôt très réelle, qui s’offrait à elle.
Éclairés par des torches, devant elle, se tenaient deux
gugusses en Jupes… des jupes !
Et torses nus !
Un rouquin aux cheveux longs tressés et une grande
baraque brune avec des nattes « lui » aussi !
Une idée surgit dans l’esprit de la jeune femme. Peut-être
étaient-ils des surfeurs ? Oui, mais… ici sur les collines
d’Écosse ? Il était vrai que la Mer du Nord ne se trouvait qu’à
quatre ou cinq kilomètres à l’Est du loch of Yarrows, mais
quand même !
Puis une autre image incongrue se calqua à celle des
surfeurs.
— Ohhhhhhhhhh merde ! Après les Dalton, je rencontre
Laurel et Hardy marmonna-t-elle à voix haute.
C’était une sorte de tic, elle comparait très souvent des
personnes réelles avec des personnages de fiction. Une
déformation professionnelle, car en tant que dessinatrice
illustratrice de BD, l’esprit de la jeune femme naviguait
beaucoup sur l’océan de l’imaginaire.
— Qu’est-ce qu’elle a dit ? questionna le rouquin, le plus
petit des deux, d’un bon mètre quatre-vingt néanmoins et grâce
au son de sa voix, elle l’identifia comme étant Ned-Laurel.
— Je crois qu’elle a parlé de merde et de radis ! répondit la
baraque à tresses « plus grande de quelques centimètres »,
Clyde-Hardy logiquement.
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Awena sut que le clan se référait tout simplement à ce que l'on appellerait dans le futur : le calendrier de Coligny (nom donné grâce à la découverte d'une grande tablette d'un lointain passé, sur la commune de Coligny dans l'Ain en France) ou tout simplement calendrier celtique.
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— Oui ! Voilà LE vœu du siècle ! s’exclama-t-elle à tue-tête
en se prenant au jeu. Eh bien. Je voudrais… non. Je désirerais…
non… J’aimerais, s’il vous plaît Madame la brise, rencontrer
assez rapidement et de préférence avant la soixantaine, mon
Âme sœur ! Vous m’avez entendue, Madame la brise ? plaisanta
la jeune femme en écartant les bras et en virevoltant gaiement.
Soudain, c’est l’univers qui se mit à tournoyer autour d’elle,
dans l’autre sens. Un violent vertige la saisit, des milliers
d’étoiles passèrent devant ses yeux et ce fut le trou noir. Awena
tomba sur la grande dalle de pierre fendue… évanouie.
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D'aussi loin que tu te trouvais, ta pensée, ton âme, ton coeur et tes mots, vers moi te guidaient...écoute-les...ce sont les tiens...
" J'ai traversé le miroir, ai voyagé dans le temps, touchant les étoiles, frôlant les nuages. Tout me semblait réel, tout me semblait parfait. J'ai traversé les siècles, ai senti l'air du temps, délaissant le présent, voguant vers le passé. Tout me poussait vers là, tout me poussait vers toi. J'ai percé la surface d'un lac, ai repris souffle dans tes bras, respirant ton odeur, m'abreuvant de ton corps. Tout en toi m'appelait, tout en moi te désirait... J'ai poussé la porte du temps, ai trouvé mon amant... Ensorcelant mes sens, complément de mon âme, le passé devint futur... Et le miroir s'est refermé."
Awena pleurait, submergée d'émotion et le coeur palpitant... Darren venait de réciter mot pour mot une poésie qu'elle avait écrit un soir de vague à l'âme, bien avant l'épisode des Highlands.
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Quoi ? César, oui et alors ?
Elle préférait être "empereur" que pimbêche maniérée et minaudante comme sa cousine qui se faisait passer pour Sissi la romantique.
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— Dodo… soupira Awena en commençant à gravir les marches de l’escalier.
Elle se sentit soulevée dans les airs et se retrouva collée contre un torse chaud et fort.
Darren…
Sans se poser de questions, elle se lova encore plus contre lui et passa les bras autour de son cou.
Depuis quand était-il là ? Avait-il entendu les âneries qu’elle avait racontées à Barabal ? Et depuis quand sentait-il aussi bon ? Un mélange de verveine, de cuir, d’air frais et de musc… Oui, il sentait délicieusement bon… et il n’avait pas l’expression de quelqu’un qui voulait lui poser des questions sur les grenouilles et les princes. Bien. Elle était trop fatiguée pour lui expliquer d’où venaient ces histoires.
Darren montait les marches et la portait sans effort, comme si elle ne pesait pas plus lourd qu’une plume… Adieu les complexes dus au poids et les régimes… Son demi-dieu avait la force de la porter au bout du monde.
Il pouffa !
— Uniquement jusque dans ta chambre mo chridhe. Ensuite je te laisserai dormir… malheureusement seule… et j’irai au chevet de Larkin.
Awena regarda son beau visage. Ses yeux étaient soulignés d’ombres ; la fatigue était bien présente pour lui aussi.
— Tu devrais te reposer d’abord. Si tu continues, tu vas t’écrouler.
Le laird la dévisagea, étonné que quelqu’un pense à prendre soin de lui. Sa petite Âme sœur se faisait du souci et il en ressentit une très grande tendresse. Elle s’endormait dans ses bras. Ses paupières étaient lourdes, cependant elle luttait encore.
— Dors, mo chridhe, murmura-t-il.
— Il faut d’abord que je fasse ma toilette avant d’aller au lit… brosser les dents… coiffer les cheveux… soupirait-elle entre plusieurs bâillements… besoin de mon fourre-tout…
— Quand tu te réveilleras, bien reposée, tu trouveras le temps de t’occuper de tout ça, s’esclaffa Darren en frottant doucement son nez contre le sien. Nous y sommes presque.
De fait, ils arrivaient effectivement à la chambre d’Awena. Le jeune homme la porta jusqu’au lit et la déposa délicatement sur les fourrures. Il la regarda longuement, en appuis sur les bras au-dessus d’elle, alors qu’elle plongeait vers d’autres bienheureux bras, ceux de Morphée.
Elle marmonnait toujours…
— Dentifrice… coton… ma crème… démêler les… cheveux…
— Demain je te parlerai d’un sort, ma douce… Tu ne manqueras de rien, tu auras tout ce que tu veux ! Dors… chuchota-t-il en lui butinant le visage de centaines de baisers légers.
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