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Critique de Taraxacum


Je garde un bon souvenir de "Je reste roi d'Espagne" un autre polar de Carlos Salem que j'avais dévoré avec plaisir et en croisant celui-ci à la bibliothèque, je me suis dit, 'tiens, pourquoi pas?'
Le plus jeune fils de Dieu n'est hélas pas à la hauteur du précédent. Certes, on y retrouve l'originalité que j'avais aimé dans le précédent, mais elle a tourné court. Il y avait un certain onirisme dans Je reste roi d'Espagne, mais ce coup-ci le rêve est sous l'influence du LSD et ça nuit beaucoup à l'ensemble. Alors certes, j'étais contente de retrouver le personnage principal du roman précédent, ici dans un rôle secondaire, mais ça ne suffit pas. A force de vouloir donner dans le décalé et l'iconoclaste, c'est parfois impossible à suivre, et ça part dans tous les sens et fatigue le lecteur. On se demande un peu pourquoi l'éditeur n'a pas renvoyé l'auteur à son manuscrit en lui demandant de tailler dedans pour en garder le bon et se débarrasser du reste! Les parallèles bibliques font sourire, oui: Thomas tient une agence de voyage, etc, mais....disons que sur un roman de quatre cent pages, ça ne suffit pas à retenir l'attention et le scénario policier en lui-même aurait pu être plus travaillé.
Quant à la romance qui arrive comme un cheveu sur la soupe, je n'ai vraiment pas vu l'intérêt: ça ralentit l'intrigue, n'a aucun rapport avec la résolution. Il voulait probablement écrire des scènes de sexe, ou ne pas passer pour un macho; oh regardez, un personnage féminin! Et tant qu'à faire: pourquoi est ce que les personnages transsexuels meurent toujours dans les polars? C'est une sorte de règle? Représentation, certes, un peu, mais ils doivent mourir à la fin?

J'aurais du en rester au premier de ces romans et je ne suis pas sûre que je lirais les autres.
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