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Critique de Bonheur_Lecture


Mercredi 1er juillet 2015 : Sortie chez Archipoche de « La Promesse de Lola », ni une ni deux, j'appelle ma libraire pour qu'elle m'en mette un de côté, on ne sait jamais !
Jeudi 2 juillet 2015 : Avant de commencer ma journée de travail, je file le chercher, je ne peux plus attendre, cela fait tout de même plus d'un an que je l'attends ! Pour tout vous avouer, c'est quand même de ma faute ! Si je n'étais pas aussi maniaque avec mes livres, je l'aurai lu depuis bien longtemps et j'aurai même acheté le suivant, mais ayant découvert Cécilia Samartin alors que le don d'Anna était en format poche, et comme j'adore cette auteure, il ne faut pas dépareiller, horreur, malheur !
Une fois en main, je peux partir travailler sereinement, tout en attendant le soir pour me plonger dans ce roman, dont je sais d'avance que ce sera un coup de coeur…

Et pour la quatrième fois, ce n'est plus une confidence, je vous avoue avoir du mal à débuter cette critique. C'est bizarre, c'est toujours la même chose pour les livres de Cecilia Samartin… Mon voyage de 376 pages m'a encore envoûté, puis les recettes à la fin du livre, n'en parlons pas !

J'ai commencé mon voyage en découvrant Abuela Lola, veuve depuis des années et qui n'a plus le goût de vivre. Entre le décès de son mari Abuelo Ramiro et la naissance compliquée de Sebastian, son petit-fils, atteint d'une malformation cardiaque, cela est très difficile pour elle. C'est pesant la solitude.
Puis vient la présentation de Sebastian, il a dix ans, il est atteint d'une malformation cardiaque et il est rejeté par ses camarades, parce qu'il ne peut pas courir, pas jouer au foot, lui qui rêve d'être un grand joueur, acclamé par la foule. Il subit beaucoup de moqueries et d'humiliation. Ces parents, Gloria et Dean, ne sont pas top non plus, du moins, sa mère, qui le prend pour un bébé, incapable de comprendre quoique ce soit concernant sa maladie et ne lui laisse pas son mot à dire.
Le seul plaisir de Sebastian, c'est d'aller chez sa Abuela Lola chaque soir après l'école.
Un jour, lorsqu'il arrive, il la découvre inanimée sur le sol. Et c'est ici que le véritable voyage commence…

Encore une fois, j'ai voyagé, j'ai été transportée dans cette Amérique Latine que j'aime tant. L'écriture de Cecilia Samartin m'a envoûté et je n'ai pu me résoudre à tourner les pages plus lentement. C'est fou cette sensation que me procure cette auteure ! J'ai vécu pleinement avec les personnages, que ce soit les moments d'angoisse, de joie, de tristesse, j'ai tout vécu avec eux, et c'est peu dire…
J'ai aussi cuisiné avec Abuela Lola et Sebastian lors de leur séance cuisine de chaque soir, j'ai tellement bien cuisiné que j'en avais l'odeur dans les narines !
Je me suis attachée aux personnages comme s'ils étaient mes ami(e)s, comme s'ils faisaient partie de ma vie, réellement.
Je crois que les livres de Cecilia Samartin me correspondent totalement. Ce n'est plus une simple envie de lire ses livres, c'est un réel besoin pour moi. J'ai besoin de voyager, de lire ses petits mots et ses petites phrases en espagnol, cette langue que j'aime tant et à laquelle j'attache tellement d'importance…

Puis dans ce livre, encore une fois, Cecilia Samartin nous amène à réfléchir. Ici, le thème est la famille. Ah la famille… Tout le monde sait qu'on ne la choisit pas, on doit faire avec. Entre les rancoeurs, les tensions, les affinités, les différences d'éducation, ce n'est pas facile de faire des repas de famille… A travers Abuela Lola, Sebastian et leur merveilleuse cuisine, Cecilia Samartin nous fait réfléchir, prendre conscience des choses et nous livre un sacré message d'espoir…

Bref, tout ça pour dire que « La Promesse de Lola », c'est un passage du rire aux larmes en quelques phrases, c'est de la joie, de la bonne humeur, de l'angoisse, de la tristesse mais encore de l'espoir, c'est un sacré coup de coeur, mais surtout : « La famille c'est une grande table et tout le monde autour. » Laetitia Casta.
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