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Critique de Malaura


Dans ces treize mauvais quarts d'heure, on rencontre des zèbres qui réfléchissent, des épouvantails qui aiment les oiseaux, des prostituées cubaines avalées par des armoires, des hommes qui tombent de la lune ou d'autres auxquels il pousse des pattes d'éléphant à la place des bras...
Treize histoires surprenantes, drôles, surréalistes, qui expriment à la façon des contes, l'instinct de survie et la mort, la folie et la peur, l'incertitude ou l'amour...

Le catalan Albert Sanchez Piñol possède un véritable talent de nouvelliste.
En peu de pages et peu de mots, l'auteur réussit avec une brillante simplicité à camper décors et atmosphères, parsemant le réel d'éléments fantastiques, surréalistes et oniriques comme savent si bien le faire les écrivains ibériques ou sud-américains, ce petit quelque chose qui nous sort du cadre de la réalité tout en rendant palpable les contrariétés, les vérités et les velléités humaines. Ainsi, ces histoires brèves reflètent-elles les peurs, les doutes, la solitude ou le besoin d'amour propres à tout être humain.
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