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" polémistification ..... "

Shlomo Sand pose l'idée que le passé historicisé du peuple juif est fondamentalement l'objet d'une mysthification et d'une reconstruction esthétique-utile . Bref je dirais que Mer Sand place son sujet au niveau de sa spécialité : la polémique et voici l'histoire vue par un polémiste ou bien voici la polémique faite histoire ....
Désormais le peuple juif aurait opportunément une histoire présentable , sur mesure ...
Globalement l'histoire des communautés juives depuis les dispersions est portée par des fondamentaux et n'en déplaise au quidam , le judaïsme est la religion de la nation juive et il est impossible d'être juif sans en en faire partie . le peuple , dieu , la terre ....
La trame annuelle des fêtes est d'ailleurs la somme spiritualisée de grands moments de l'histoire nationale et le sens religieux est une extension de ce premier niveau national .
La bible est un texte religieux , mais c'est avant tout la grande épopée du peuple juif telle l'Iliade pour les grecs .
La bible est une histoire sainte , elle est donc en partie une sorte de métahistoire , un imaginaire national , tout comme pouvait l'être les extensions haggadiques sur les fêtes de pourim , les destructions du temple , la fin de l'exil .. par exemple ...
Ce fait n'invalide aucunement le fait national juif , d'ailleurs il a constamment ressurgit de loin en loin et très concrètement plusieurs fois , entre 70 de l'ère commune et 1948 de l'ère commune .
Une réécriture du passé par les fondateurs de l'état des juifs , moderne ? Pas véritablement , même si i y a un repositionnement évident et résultant de la liberté d'accéder aux sources librement et de « chercher « dans un cadre fondamentalement juif et surtout fondamentalement souverain et libre .
Toute nation possède son imaginaire national , tout comme chaque individu d'ailleurs est aussi construit sur un imaginaire , voyez le fameux « nos ancêtres les gaulois « , ou encore il faudrait se plonger dans l'analyse de l'historiographie sur Alesia , Gergovie et la guerre des gaules du XIXe aux XXe siècle . C'est en partie la métahistoire de la France , c'est une partie du discours qui a contribué à construire la nation du peuple français .
Ce n'est ni vrai ni faux et c'est notre métahistoire française .
Toute nation possède une métahistoire et elle se construit en partie à travers elle , Shlomo Sand prétend que le peuple juif devrait être une exception ontologique , la seule nation de l'univers dont le processus d'élaboration métahistorique viendrait invalider l'existence nationale ....
La nation juive possède des traditions miraculeusement homogènes , une très solide structuration du savoir religieux et de ces cadres qui transcendent les lieux et les époques ,. Il a une conscience aigüe de son histoire collective , de ses fondements musicologiques ( sans la dichotomie orient : occident ) . Il y a un remarquable socle culturel commun . L'hébreu est une langue commune d'échange ancienne dans les communautés juives , de Marrakech à new York et à Helsinki , toute personne possédant l'hébreu biblique ou contemporain en ferra l'expérience spontanée dans toutes les rues juives du monde ....
Je me suis dépatouillé longtemps en Israël avec l'hébreu mishnique car j'ignorais l'hébreu contemporain , je suis resté plus tard à new York un bon mois ou je n'ai parlé que l'hébreu contemporain .
Le peuple juif est une nation et il se conduit historiquement et naturellement comme tel , sa patrie c'est fondamentalement sa mémoire , sa culture , sa langue sacrée , ses folklores très homogènes , ses langues vivantes de cultures ( judéo-arabe écrit en hébreu , ou bien yiddish , anglais actuellement ou hébreu archave )
Cette histoire n'a rien d'un conte de fée , et l'auteur va jusqu'à postuler que même la terre d'Israël est bibliquement une abstraction ... c'est faux , évidement et qu'il en parle donc aux macchabés qui chassèrent les grecs et dont nous fêterons la mémoire prochainement à hanoukka , et pensons aussi aux sages de Yavné qui codifiait la langue nationale dans son terroir , et en terre nationale , au grès du temps et en dépit de la destruction du judaïsme en terre d'Israël . D'ailleurs aujourd'hui émerge une analyse toponymique particulière , celle de de retrouver des lieux dit araméens et hébraïques , sous l'arabe qui en a conservé la mémoire et la trace phonético-gramaticale ...
Le lien entre le monothéisme hébraïque et la religion nationale perse est flagrant et les deux peuples et les deux savoirs eurent une affinité élective et le judaïsme emprunta au perses leur eschatologie , mais non leur monothéisme qui est d'ailleurs structuré sur un mode différent dans les deux religions . le mot Dati qui signifie aujourd'hui religieux , vient du perse mais il se réfère originellement à l'idée de loi , de décret . et ce n'est pas antinomique d'ailleurs .
L'exil est une notion métaphysique , pour la géographie juive on est baharétz ( sur la terre de ses ancêtres ) ou bien Bagola (en diaspora ) mais ce sont bien deux espaces juifs inclusifs et interconnectés .
Le judaïsme gréco romain a pratiqué un prosélytisme intense et au travers de ce phénomène on voit les processus qui conduisaient progressivement à adhérer à la nation .
L'auteur démontre que des populations furent converties de force , et alors ? à ce propos demandons ce que pense par exemple les habitants du Languedoc de leur rattachement à la France par le biais d'une croisade sanguinaire..... ?
L'état d'Israël est incontestablement l'état nation du peuple juif , indépendamment de la halakha ( loi religieuse ) d'ailleurs et le monde juif ressemble à nouveau à son visage antique , une grande diaspora , influente et une autre quantité centrale , sur le sol national ...
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Dans un ouvrage précédent (Comment le peuple juif fut inventé, publié en 2008) qui lui valut les foudres des sionistes purs et durs, Shlomo Sand s'était attaché à démonter deux piliers du sionisme : l'exil et le retour. Non, il n'y a pas eu d'exode massif des Juifs hors de la « Terre d'Israël » ; et les Juifs d'aujourd'hui ne sont pas les descendants des Hébreux de l'Antiquité : ils descendent majoritairement de convertis et l'idée sioniste qu'après des siècles d'exil, ils auraient fait retour sur la terre des ancêtres est un mythe.

Ici, Shlomo Sand s'attache à démontrer que la notion de « Terre d'Israël » est un aussi un mythe, même dans La Bible ou il s'agit de vider la terre de Canaan pour permettre aux hébreux de s'y installer… en colonisateurs, donc…

Dans « Comment le peuple juif fut inventé », également, Shlomo Sand s'attachait à définir la notion de « peuple », pour mieux la récuser en ce qui concerne les juifs, rejoignant ainsi les travaux d'Arthur Koestler (voir « La treizième tribu ») sur les Khazars.

Ici, l'auteur s'attache à clarifier les notions de « patrie », de « nation » et de frontières, pour les récuser également et les remplacer par une notion de « Terre d'Israël » plus appropriée, bien qu'imparfaite… dans un ouvrage d'une grande clarté, abondamment documenté et écrit dans un style alerte, sans jargonnage excessif. Bref, par les temps troublés qui courent dans une région qui vit naître les trois grands monothéismes « du Livre », un ouvrage indispensable dans la mesure où il propose une analyse très neuve (en tout cas pour moi) par rapport à la doxa communément admise…même si la conclusion qu'on peut en tirer ne manquera pas d'alimenter nombre de controverses : pas plus que de « peuple juif » il n'y a jamais eu dans l'Histoire de « patrie » pour les juifs à Sion, ni de diaspora, et par conséquence de retour au Pays… Simplement une vaste opération de colonisation au détriment des autochtones…
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Au travers de ce démontage des théories Sionistes, Shlomo Sand me semble ici en fait surtout vouloir, plutôt que de remettre en cause son existence, ouvrir la réflexion sur la possibilité "d'un autre" Israel.
Les grandes lignes de son propos tentent de démontrer, Bible et autres sources à l'appui, que la terre d'Israel est un terme non fondé historiquement, et que la présence au travers du temps des juifs en ce lieu est certes légitime à différents égards, mais non liée à la religion, ou en tous cas ne doit pas l'être.
Un deuxième axe de la réflexion tente de remettre en cause le droit historique des juifs sur cette terre. Selon son propos, les juifs étaient effectivement présents, mais d'autres peuples aussi, et l'histoire mondiale regorge de situations identiques de mouvements de culture et de population. La proposition de cohabitation pacifique et de partage au sein d'un état laïque me semblent sous entendue.
Le ton est parfois un peu provocateur, la vision me semble très subjective, mais les arguments sont intéressants, précis, référencés et documentés. Tout ceci étant développé dans une écriture agréable.
Ce livre, de part ses informations, ses mises en perspective et les réflexions qu'il induit, m'a aussi permis de franchir un pas dans la compréhension de la situation et des comportements réciproques, comme par exemple concernant les colonies.
Outre le propos principal du livre, j'ai aussi trouvé un intérêt plus historique au récit concernant les détails apportés quant au contexte de la création d'Israel, la vision colonialiste, sociologique et les différents états d'esprits des protagonistes (Sionistes, puissances coloniales, juifs de la diaspora...).
En conlusion, je recommanderai vraiment cet ouvrage qui a le grand mérite, peu importe que l'on soit d'accord ou pas avec la vision, de porter un message et un discours différents de ce que l'on entend généralement à l'extérieur.
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Comme en réponse aux critiques acerbes à l'encontre de son précédent ouvrage au titre provocateur, "Comment le peuple juif fut inventé", Shlomo Sand, militant laïc post-sioniste et d'extrême gauche, livre sans concession un nouvel opus, "Comment la terre d'Israël fut inventée". Dans un cadre géopolitique très instable, Shlomo Sand dénonce le Sionisme comme la secte dominante sur le Judaïsme de toujours, détruit l'idée d'un peuple élu associé à une unicité raciale du Peuple juif, démonte le roman national d'Israël construit sur des mensonges ou des approximations.

Lire sur le blog les 7 chapitres/6 pages de chronique !
Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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L'invention de traditions nationales comporte souvent davantage d'imitations et de plagiats que d'inspirations originales

Shlomo Sand poursuit son oeuvre de décryptage, de de-mythologisation, de démystification des histoires, de l'histoire et des mots. Après, Les mots et la terre – Les intellectuels en Israël (Fayard, 2006, réédition Champ Flammarion) et Comment le peuple juif fut inventé (Fayard, 2009, réédition Champ Flammarion), « de mon point de vue, constitue fondamentalement une récusation de la conception essentialiste et ethnocentrisme, anhistorique, de la définition du judaïsme et de l'identité juive passée et présente, en s'appuyant sur des matériaux historiques et historiographiques », voici l'analyse de l'invention de la « terre d'Israël ».

Shlomo Sand présente son objectif : « L'objectif que je m'assigne dans ce travail consiste à explorer les modes d'invention de la « terre d'Israël » dans ses métamorphoses en tant qu'espace territorial où s'exerce l'autorité du peuple juif, lui même invention résultant d'un processus de construction idéologique ». Il ajoute en fin de prologue « Dans le présent essai, l'essentiel du débat tendra à démonter le principe du ”droit historique” ainsi que les récits nationaux qui l'accompagnent et qui visent à conférer une légitimité morale à la prise de possession de l'espace. Ce volume constitue ainsi une démarche critique à l'encontre de l'historiographie institutionnelle, et par là même il se préoccupe des caractéristiques de l'importante révolution paradigmatique opérée par le sionisme sur le judaïsme en voie d'épuisement ».

Dans ce long prologue, commençant par des souvenirs, l'auteur souligne différents éléments sur lesquels il reviendra dans son ouvrage, dont notamment, l'absence de frontières réellement définies de l'État dans lequel il vit, « le caractère colonisateur, ethnocentriste et ségrégationniste de toute l'entreprise nationale, depuis ses débuts », le « mythe supra-historique d'un peuple exilé et errant », ou le « saut imaginaire dans le temps », les différences entre « communauté de destin » et « communauté d'appartenance », la logique « jurico-historique », les utilisations a-historique des concepts de peuple, de nation, les inventions théologiques (La « terre d'Israël » est « à l'origine une invention chrétienne et rabbinique, autrement dit une invention théologique tardive, et absolument pas politique »), l'atteinte à la population ”indigène” inhérente à la logique nationaliste, la culture du peuple yiddish, le judaïsme et la spiritualité intérieure (« le judaïsme voit la fin de l'exil métaphysique essentiellement dans le salut messianique entretenant, certes, un lien spirituel avec le lieu, mais sans y jeter un dévolu à caractère national, tandis que, pour le sionisme, la fin de l'exil imaginaire s'incarne dans la rédemption virile de la terre, et dans la création d'une partie terrestre moderne qui, du fait de son mythe fondateur, se trouve encore sans frontières définies et fixes, avec tous les dangers dont cette situation est porteuse »), les manipulations sémantiques du sionisme (« La réussite de cette ingénierie linguistique a contribué à la construction d'une mémoire ethnocentriste, et elle s'est poursuivie plus tard avec la transposition de noms sur des parties du pays, des quartiers, des rues, des vallées, des cours d'eau »), « l'étonnante enjambée par dessus le long temps non juif du lieu », le « costume d'apparat religieux » du sionisme laïc, la nationalisation de Dieu, etc…

J'ajoute une citation, malgré sa forme « J'ai eu l'occasion de l'écrire ailleurs, sous une formulation différente : ce ne sont pas tant les porte-parole hébraïques qui pensent à l'aide du mythe de la terre d'Israël, mais c'est la terre mythologique qui se pense à travers eux et façonne ainsi l'imaginaire d'un espace national dont on ne mesure pas toujours suffisamment les incidences politiques et morales ».

Avant le livre proprement dit « En mémoire des habitants d'al-Sheikh Muwannis qui, dans le passé, ont été arrachés à ce lieu où je vis et travaille aujourd'hui ». L'auteur y revient dans un bel épilogue intitulé « Un village pour mémoire ».

L'université de Tel-Aviv est située « sur les ruines et les terres d'un village arabe dont la vie s'est éteinte le 30 mars 1948 » et l'auteur ajoute « Ainsi les habitants d'al-Sheikh Muwannis, poussés dans l'abîme de l'oubli, disparurent des pages de l 'histoire de la ”terre d'Israël” ».

Shlomo Sand indique que « L'inspiration éthique d'une partie des stratégies narratives que j'ai adoptées trouve son origine dans cet étrange voisinage entre destruction et construction, dans cet insupportable frottement entre un passé escamoté et un présent qui assaille et secoue ». Il nous rappelle, contre la fable de l'abandon de leurs villages par les populations palestiniennes, l'existence du plan Daleth et de son « objectif de créer une continuité territoriale sous pouvoir sioniste », ce qui impliquait l'expulsion des habitant-es, l'utilisation de « véritable acte de terreur », de massacres comme à Deir Yassin.

Al-Sheikh Muwannis, mais aussi « qu'en plus des quartiers arabes de plusieurs villes plus de quatre cent villages ont été écrasés et effacés de la ”terre d'Israël” lors de la guerre de 1948, parfois même après la fin des combats ».

L'auteur évoque aussi des relations avec ses élèves (« je m'applique à les sensibiliser au fait que toute mémoire collective est toujours, dans une certaine mesure, le produit d'une construction culturelle poreuse, dans la plupart des cas, des préoccupations et des courants d'opinion du présent »), de son métier d'enseignant, du présent et du passé « le temps présent découle certes du passé, mais il façonne aussi assez librement ce dernier ».

J'espère que ces quelques indications tirées du prologue et de l'épilogue donneront envie de lire ce livre.

Sans détailler les cinq chapitres qui le composent, je voudrais néanmoins souligner quelques éléments, comme sur l'histoire « en histoire, l'après explique beaucoup plus l'avant que le contraire », sur l'univers spirituel juif « L'interprétation consistant à doter les juifs du courant rabbinique d'un sentiment patrimonial sur la terre d'Israël paraît empreinte d'une large part d'anachronisme. Il s'agit en fait d'une transposition d'un sentiment de propriété sioniste moderne sur l'univers spirituel juif traditionnel, dont le rapport au site reposait sur des caractéristiques mentales prémodernes et totalement apolitiques », sur la place de ”L'an prochain à Jérusalem” « prière pour une rédemption prochaine et non pas appel au passage à l'acte »

Il convient aussi de constater, contre les écritures travestissant le passé, écartant d'un silence éloquent, les mille trois cents ans durant lesquels la population était très majoritairement musulmane, « En dépit de tous les efforts et de l'aide logistique apportée de temps à autre d'Europe, la Palestine ne devint jamais réellement une terre chrétienne. Pendant toute la longue histoire qui s'étend du VIIe siècle jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, soit durant mille trois cents ans, elle est demeurée, clairement un morceau de terre musulmane » (L'utilisation de ”terre chrétienne” et ”terre musulmane” ne me semble pas juste sémantiquement).

J'ai de plus particulièrement été intéressé par le chapitre « de la réforme puritaine à la mode évangélique » dans la partie 3 du livre, par les analyses du judaïsme versus le sionisme, dont « Il y a là quelque chose de nouveau car l'affirmation d'une définition nationale politique, et non pas religieuse, du judaïsme était jusque-là inconnue dans la tradition juive », par les développements sur la construction de l'imaginaire national « La création d'un mythe crédible et stable requiert d'étendre sur ses fondations une strate de représentations imagées ”antiques”. Cela oblige impérativement à remodeler totalement celles-ci mais, comme point de départ, elles sont aussi utiles qu'irremplaçables. Ce type de processus s'est répandu chaque fois qu'il s'est agi de construire une mémoire nationale au sein de la majorité des collectivités humaines, à l'ère moderne ».

Sans oublier l'impossibilité de forger un État démocratique sur une base ethnico-religieuse.

« A cause de la fiction qu'elle a engendrée et son manque d'assurance sur sa propre identité culturelle nationale (notamment face à l'espace moyen-oriental), cette ethnie israélienne imaginaire n'a cessé de manifester une relation de mépris, imprégnée de peur, à l'égard de ses voisins, et s'est refusée jusqu'à aujourd'hui à vivre à égalité et en intégration avec ”l'autre”, présent en son sein ou à coté d'elle ».

Une invitation à analyser non seulement cette mythérritoire, mais aussi nos réalités, les évidences, les mystifications, les mythologisations, les naturalisations de rapports sociaux, d'événements historiques, d'inventions humaines, ici et ailleurs.

Et, en suivant l'exemple des travaux de Shlomo Sand « briseur des glaces de l'oubli », un miroir pour disséquer comment furent inventés nos propres passés…
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Quels éléments définissent un Etat, quelles sont ses frontières, son héritage ?

Une recherche intéressante d'une Histoire que je maitrise mal et qui m'a appris de nombreux points (vous en trouverez notamment dans la partie citation) sur la situation souvent épineuse de cette région du globe. L'écriture est agréable quoique un peu austère (à la manière des que-sais-je). Je pense que ce livre trouvera un intérêt auprès de ceux et celles qui sont intéressé(e)s par le sujet, mai en aucun cas il ne s'agit d'un ouvrage de vulgarisation.

Me voilà bien avancé comme Shlomo Sand est historien et polémiste il faudra à mes heures perdues tenter de me faire un avis objectif sur la question !
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