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Critique de bdelhausse


Une seule certitude en ouvrant le tome... on pénètre dans un univers tourmenté. le noir et blanc de Sandoval, par lequel il démarre les aventures de Seck, est glauque, poisseux, glaireux. Cela suppure de partout. Longs cheveux, dégaine de métalleux (pas de métallo... hein !), l'étranger qui pense s'appeler Seck est entrepris par une fée malsaine qui veut lui raconter une histoire. L'histoire de Seck... SON histoire, qu'il a oubliée en passant dans un entre deux mondes.

Seck est une légende dans le Metal. Il beugle comme personne. Son chant guttural fait voir des dragons et des univers nordiques qui fondèrent des générations de vikings. Son association avec Rojo, un guitatiste avec 6 doigts à la main gauche (de mémoire), risque de balayer tous les autres concurrents lors des battles... le plan est alors simple: mettre Rojo et Seck hors d'état de jouer. D'autant que Seck s'éprend de Karen, une jolie journaliste rock qui couvre opportunément les battles, au grand dam d'un autre guitariste au physique de bûcheron...

Seck voit son père, en squelette. Karen rêve de serpents de mer et d'autres monstres marins. Ils sont faits pour se rencontrer.

L'univers glauque laisse vite la place à de l'émotion, du mouvement, de l'action. le trait étrange de Sandoval fait des merveilles (à condition qu'on s'y habitue, ce qui n'est pas gagné d'avance). Karen est toute mignonne. Seck est charismatique.

Mais leur destin est scellé quand le piège ourdi par les autres groupes se referme sur eux. Clap de fin du premier tome. On laisse son esprit vagabonder au gré des flots qui emmènent Seck vers l'entre deux mondes.
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