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Critique de Nadael


Parlons un peu de l'objet ; habillé d'une couverture noire, dans un format à l'italienne, avec un titre délicatement argenté, un dos et des tranchefiles d'un beau violet, cet album a de l'allure. Les illustrations sont sublimées par la finesse du trait à l'encre – à la manière d'Edward Gorey –, et par l'utilisation du noir et blanc en clair-obscur parsemés de pointes de jaune et de pastels, touches de lumière essentielles. L'auteur quant à lui déroule ses mots tel un poème. Et c'est un bonheur de lire à voix haute ces vers. Les enfants adorent les rimes, cela donne un côté très ludique au texte.
L'atmosphère fantasmagorique qui règne dans cet album n'est pas sans rappeler l'univers de Tomi Ungerer – les voitures à chevaux, les personnages aux nez longs et fins –, et de Tim Burton – demeure isolée, parapluie noir, présence de morts, carrelage noir et blanc, humour macabre –.
Venons-en à l'histoire ; Arthur s'apprête à fêter son premier Noël sans ses parents. Orphelin, il vit dans un somptueux château entouré de nombreux domestiques aux petits soins pour lui. Très riche, la plupart de ses désirs sont exaucés mais le petit garçon s'ennuie malgré tout. Et puis il se pose beaucoup de questions sur la vie et la mort. Tant et si bien qu'il décide de convier à sa table pour le réveillon, des Morts...
Un album où humour, amour, réel, fantastique, chagrin et joie se côtoient merveilleusement. La fin est très belle. Loin d'être triste, l'histoire se termine sur une note pleine d'espoir et d'optimisme pour Arthur car « On peut être mort Sans avoir disparu! ». Un conte de Noël baroque empli d'une grande sensibilité.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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