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Critique de Demsette


Nous passons ce roman avec un avocat : il a quitté un cabinet fructueux pour se mettre à son compte (et épater sa colocataire dont il a été amoureux), ce qui n'est pas une réussite (avec la colocataire non plus d'ailleurs).
Réserviste à l'armée, il se voit confier une mission : élucider une affaire de viol concernant une soldate et un officier.
Complexité de la situation : l'officier est promis à une brillante carrière, personne ne veut croire à sa culpabilité et il est basé au Liban ; la jeune soldate, quant à elle, présente des éléments troubles sur le plan de sa situation psychique.
L'enquête s'avère donc délicate. Pour l'accompagner, l'avocat peut compter sur Koby, personnage attachant et motivé.

Ayant entendu des échos élogieux du Poète de Gaza, la lecture d'Une proie trop facile me tentait, mon appréciation n'en fut que plus frustrée…
Les personnages sont attachants et il ne serait pas désagréable de les retrouver dans d'autres opus, tout comme le rythme et la plume de l'auteur, légère et attirante.
L'auteur, à travers les situations décrites, l'orientation sexuelle de l'assistant, les questionnements religieux de l'avocat dépeint une tolérance et une liberté qui semblent exister en Israël ; et fait découvrir une culture riche, peu développée dans la littérature policière. Les polars israéliens ont une voie devant eux …

Malgré tout, un bon polar se mesure aussi (pour ne pas dire surtout) à sa chute, au dénouement de l'intrigue : c'est à ce moment que je reste sur ma faim et que la frustration monte ! J'ai sérieusement eu le sentiment que l'enquête tournait en rond et tardait en longueur (ce qui est d'ailleurs reproché à l'avocat dans le roman) et que pour y mettre un terme, un des personnages disparait, laissant des éléments comme des particules en suspension.
Mais, après recherches, il s'avère que c'est en fait le premier roman de Yishaï SARID, ceci explique peut-être cela…
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