À la surprise générale, les cafards envoyés sur Mars avaient muté en des créatures d'une dangerosité extrême.
Non seulement les armes dont nous disposions alors se révélèrent d'une inefficacité affligeante face à ces êtres qui avaient proliféré à l'infini et qui ne connaissaient ni la peur ni la douleur. Mais aussi, nous avons essuyé contre eux une défaite totale.
Nous avons alors pris conscience que l'évolution qu'ils avaient connue avait porté leur ténacité et leur robustesse à l'échelle humaine. Dès lors, un énorme fossé se creusa entre nos deux espèces en termes de puissance... Tant et si bien qu'il ne nous restait plus qu'une solution...
...devenir comme eux.
Dans le feu de l’action, on n’a pas forcément l’inspiration de la réplique qui claque, mais sobriété rime avec efficacité…
[Marcos Eringrad Garcia] Tas de cancrelats dégénérés ! On va niquer votre putain de race !!!
- C'est pour vos sales gueules d'enfoirés, votre haleine qui pue la mort et parce que votre simple existence suffit à mettre Michelle en rogne.
Cette planète pourrait être jolie...sans ses cauchemardesques habitants.
(Michele)
- Tss ! Ils crèvent trop vite ces tocards.
- Il est clair que tout ce merdier est soigneusement orchestré par quelqu'un !!!
(le commandant Komichi)
C’est en 1974 que les deux chercheurs firent part de leur découverte dans un article intitulé : « Platzende Arbeiterinnen : eine neue Art der Feindabwehr bei sozialen hautflüglern » (La fourmi ouvrière explosive : un nouveau mécanisme défensif chez les hyménoptères sociaux). Voilà 650 ans, cette fourmi était déjà peu courante. Son nom scientifique est « camponotus saundersi ». Mais ne faisant pas l’objet d’un suivi particulier ni d’aucune protection, elle resta largement méconnue, si bien qu’elle n’obtint pas de nom vernaculaire. Michelle affubla donc cette espèce devenue rarissime d’un sobriquet de son cru : « blast ant ».