Ce tome-ci a tué la sympathie que j'éprouvais jusqu'alors pour le papa de Riad: cet homme déclassé, déchiré entre son envie profonde -vivre au village près de sa famille-, ses convictions panarabes et sa vie d'intellectuel occidental était touchant. Dans ce tome 4, son racisme est de plus en plus présent et violent, il s'enfonce de plus en plus dans la religion et son "coup d'Etat" final pour se venger d'une femme qui lui échappe est foudroyant. Et au milieu de tout ça, les enfants.
Riad Sattouf raconte sa version de l'histoire, son attachement à ses deux parents et sa place inconfortable entre deux cultures.
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