White Palace

J'ai aimé ce couple improbable : lui jeune veuf de 25 ans, publicitaire et juif ; elle serveuse au White Palace de 50 ans divorcée et bien en chair.

J'ai aimé les continuels doutes de Nora sur la durée de leur relation et sa fragilité.

J'ai aimé que Max considère Nora comme une petite fille, lui qui s'accroche à elle comme un gamin.

J'ai aimé les bruits : Nora habite dans le quartier de Dogtown et l'on entend sans cesse les chiens aboyer et hurler au loin.

J'ai souri des odeurs : celle du White Palace et celles, corporelles, de Stephanie de Federal Fidelity, cliente de l'agence de publicité de Max.

J'ai aimé le tic de Nora qui joue avec sa boucle d'oreille en corail noir que Max lui a offerte quand elle est stressée.

J'ai aimé que Max ne veuille pas présenter Nora à ses amis ni à sa mère et que ceux-ci accueillent sa compagne à bras ouverts.

J'ai eu peur que le roman s'enlise dans une romance à l'eau de rose, mais l'auteur a su faire rebondir son récit pour que jamais il ne soit ennuyeux ni caricatural.

J'ai toutefois été lassée de lire que Nora ne buvait que des vodka-tonic.

Malgré ce qu'en dit la quatrième de couverture, il n'y a pas tant de sexe torride dans ce roman, et le récit ne tourne pas uniquement autour de l'attraction animale de Max pour Nora, et inversement.

L'image que je retiendrai :

Celle des verres famille Pierrafeu de Nora dans lesquels ils boivent aussi bien de l'eau que du champagne.
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L'histoire se passe aux États-Unis dans les années Ronald Reagan.
C'est celle de cet homme et de cette femme que tout oppose et qui pourtant vont follement s'aimer.

Max a 27 ans, il pleure depuis 2 ans la mort de sa femme. Un soir il rencontre dans un bar, Nora, 41 ans, un peu moche, un peu vulgaire.

Au réveil, Max est épouvanté. Que faire de Nora, elle est inculte, elle fume, elle boit, elle vit dans un capharnaüm, mais il est irrésistiblement attiré par elle.

J'ai profondément aimé ce roman, c'en est presque un déchirement de tourner la dernière page et de les laisser à leur vie, pas toujours simple, mais très riche et intense.

J'aime quand l'amour l'emporte sur la bienséance, la religion, la honte. Max aurait pu être ignoble, insensible, il grandit au fil du récit, évolue, s'affirme. J'ai énormément aimé sa progression. Quant à Nora, elle est formidable de bout en bout 😄

On découvre aussi le monde publicitaire (Max est rédacteur) et le personnage truculent de Rosemary.

Une magnifique lecture qui m'a agréablement surprise. J'avais peur de la misogynie de l'époque, l'auteur a su gérer ces 2 tempéraments avec beaucoup de talent.
Une merveille.

C'est le genre de roman dont tu as envie de parler et que tu veux partager avec tout le monde tant il te fait du bien ou bondir ou rire. Chaque phrase m'interpellait, chaque paragraphe me faisait réagir, chaque réplique me plaisait.

Quand je l'ai vu en librairie, j'ai hésité à l'acheter, je ne regrette tellement pas de m'être laissée tenter.
Une super lecture 💜

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Max a 27 ans, est beau, veuf, publicitaire, gagne très bien sa vie et ne cherche pas l'amour.
Nora a 42 ans, n'est pas très belle, célibataire, serveuse au White Palace, pas très chic et ne cherche pas l'amour.
Ils se rencontrent, n'ont rien en commun et pourtant…

J'ai adoré ces deux personnages et Nora m'a beaucoup touchée.