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Critique de fnitter


Premier tome d'une nouvelle série de SF militaire, qui en compte déjà 4 et un roman dérivé. Il y aura donc de quoi faire, si les éditeurs pas trop frileux (en fonction donc des résultats de ce premier tome) traduisent la suite.
L'humanité est en guerre, du moins en paix très armée avec une race d'ET, les krells, qui semble être l'ultime aboutissement de la bioingéniérie. Une espèce de mix entre un Alien de R. Scott et une punaise de Heinlein dans Starship Troopers (imagée dans l'excellent film de Verhoevent). Ils se partagent la galaxie et la zone tampon est encore le théâtre d'affrontements sanglants. L'humanité a aussi crée son arme ultime, les simulants. Supers soldats, machine de guerre parfaite, la quintessence du muscle de la réactivité, de simples enveloppes corporelles pour les vrais humains qui les pilotent à distance et téléchargeant y leur esprits façon Avatar de Spielberg. Et quand le super soldat est mortellement touché, l'opérateur se réveille, bien à l'abri à l'arrière.

L'équipe du Capitaine Harris, dit Lazare, chef du commando de SimOps, est envoyé à la rescousse d'une équipe scientifique en train d'étudier un artefact extraterrestre qui semble également impressionner les Krells, mais pour un tout autre raison. Évidemment Murphy sera de la partie et tout ce qui pourra tourner mal le fera. Et sans simulants, on fait moins les malins non ?

Dès les premières pages, les premières lignes même, l'ambiance est posée, elle sera hautement militaire. Pas de doute, on ne va pas s'engager dans la haute philosophie.
On pourra regretter un petit manque d'humour mili (celui qu'on retrouve dans nombre d'ouvrages similaires et dont l'un des derniers en date me revient : L'univers de la Confédération de Tanya Huff).
Les Sims sont puissants et leurs opérateurs le savent, « Je ne suis plus comme eux, je vaux mieux qu'eux », ils ne craignent plus la mort mais le meilleur d'entre eux se retrouvent dans sa vrai peau, il n'en restera pas moins un soldat qui fera son devoir jusqu'au bout. Contre les Krells, contre les humains, puisque évidemment, quand l'humanité n'attaque pas, elle ne cherche qu'à se défendre et n'avancera pas unie face à l'adversité.

Une oeuvre forte, qui ne sort pas particulièrement des sentiers battus de la littérature estampillée sf militaire, tristement anémique en France (traduisez, messieurs les éditeurs, traduisez, traduisez). Mais un excellent divertissement, pas uniquement axé sur les combats. On découvre (un peu) les personnages (du moins le principal), son histoire, son passé son passif. On réfléchit, (un peu) sur les potentialités qu'ouvrent ces nouvelles formes de combats.
Un univers riche nous est proposé et j'attends avec impatience la suite.
Traduisez, messieurs les éditeurs, traduisez, traduisez.
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