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Critique de Lutin82


L'environnement change très peu dans Légion. L'homme occupe une partie de la galaxie, son expansion ayant été freinée par la rencontre avec un alien particulièrement agressif, modulable et virulent. Cette espèce partage des traits physiques et de caractère avec les fameux Aliens (Le 8° passager) de la série de films. Elle va même au-delà car sa capacité d'adaptation lui donne un avantage bio-technologique important.

Ce sont les Krells, des êtres bio-mécaniques impressionnants, allant de la simple chair à canon à la nef immense dégueulant du plasma en vois-tu en voilà! L'espèce humaine peine à rivaliser avec eux, et c'est peu dire….

Mais dans Légion, dont le titre ne tente pas de restituer l'idée d'une multitude, les krells seront très peu présents au profit d'un autre invité tout aussi coriace.

Conrad Harris, désormais Commandant, et sa bande de légionnaires, sont envoyés au coeur du Maelstrom à la recherche d'un deuxième artefact Bribe. le premier découvert et arraché dans le sang sur Hélios, était une clé aux dimensions modestes parfaitement transportable. Ce second objet extraterrestre ne possède pas les mêmes proportions puisqu'il fait la taille d'un petit astéroïde. Plutôt retors et virulent, il ne laisse approcher aucun vaisseau et tire à vue. L'approche est donc particulièrement ardue, mais la Légion Lazare n'est pas dépourvue d'astuces.

Une autre surprise attend nos soldats : cet objet creux est habité par une créature vive et redoutable qui semble protéger l'artefact. Les simulants de Lazare et de son homologue vont tomber régulièrement sous les coups de cette masse sombre et omniprésente…

L'espace relativement clos, l'obscurité qui règne à l'intérieur de l'astéroïde artificiel ainsi que la violence des combats font davantage penser à Alien que précédemment le roman précédent. Il flotte également un parfum horrifique et malveillant qui se met au diapason de cette franchise.

Les protagonistes sont calibrés pour un roman de ce genre. C'est stéréotypé mais efficace, même Conrad qui m'avait un peu agacée initialement me convainc davantage. Ainsi, les flashbacks relatifs à son enfance sont-ils les bienvenus et gomment-ils mon impression artificielle précédente. Cet enrichissement de son background lui donne du corps, et permet au lecteur d'éprouver une certaine empathie. Deux petites touches féminines sont également au programme et atténuent légèrement la testostérone ambiante.

Jamie Sawyer a songé à présenter un département recherche et technologie actif. Ainsi, la technique stimulante connue jusqu'alors céde déjà le pas à des avancées encore plus prometteuses. Les pilotes des aéronefs de protection des bâtiments de la Flotte sont des êtres guidés depuis une cuve, et adapté aux exigences des vols et voltiges spatiaux. de nombreux gadgets font également leur apparition, avec un armement amélioré, des drones, des boucliers, des mécas,… de quoi réjouir les amateurs d'empoignades velues et peu fraternelles.
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