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Critique de Le_chien_critique


Une bien hideuse couverture.
Je suis d'accord avec L'Atalante pour dire qu'il ne faut pas se fier aux apparences, pour dire un grand merde aux dictats de la beauté et de la mode. Mais là vraiment, quel militantisme !

Troisième tome des aventures de John Perry, ancien militaire de 90 ans des Forces de l'Union Coloniale. Après quelques années comme chair à canon, il prend sa retraite dans une colonie pépère en compagnie de sa femme, une ancienne membre des brigades fantômes et de leur fille adoptive. Mais le ronron quotidien ne peut durer qu'un temps...

Il est question dans ce tome de diplomatie et de manoeuvres politiques. Et surtout des questionnements autour de la création de colonie. Utile pour tous ceux qui ont préféré faire l'école buissonnière plutôt que d'assister au cours d'histoire.
Comme dans les précédents volumes, l'humour assez présent. Que dire des deux Obins, deux aliens dépourvus de conscience et assez portés sur l'homicide, prénommés Pirouette et Cacahuète.
Le meilleur de la réflexion est entre les lignes : les malfaits des colonies, l'arrogance de l'être humain, le cynisme des dirigeants et le peuple simple pion sur leur échiquier.
Dans les dernières cent pages, le rythme s'accélère. le combat final est un monument d'absurde et d'humour.

Les adeptes de space opera et de sf anti militariste en seront sûrement pour leur frais, tout ceci n'etant pas très orthodoxe. mais pour les autres comme moi, c'est un roman plein d'humour cassant les codes du genre. Si vous n'êtes pas trop regardant sur les événements qui arrivent au moment opportun, les fameux deus ex machina, vous passerez un agréable moment de lecture. John Scalzi aurait pu faire un très bon roman, il a préféré faire de la bonne littérature populaire, ce qui n'est déjà pas si mal.

Attention point très important avant de vous lancer dans cette lecture, vous refermerez ce livre avec une fâcheuse tendance à fredonner la célèbre ritournelle enfantine : il était un petit homme, pirouette cacahouète...
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