>
Critique de TerrainsVagues
Depuis trop longtemps l'océan était absent des mes lectures. Petite philosophie du surf, quoi de mieux pour remédier à ce manque. Allier océan, vagues, glisse, style de vie, réflexion poétique, sensations entre peur et extase, leçon d'humilité, communion avec la nature, le nirvana quoi.
Ah la vague, plus qu'une maitresse c'est une came, de l'intraveineuse qui coule dans le sang du surfeur, une héroïne qui vous maltraite et vous console, qui vous caresse et qui vous jette.
J'ai fait l'amour avec la mer chantait l'autre, elle devait surfer alors. Quelle féminité dans la vague, dans ses courbes, dans sa sensualité. Elle seule décide de se donner corps et âme ou de se refuser mais quand elle accepte le surfeur dans sa couche, à lui de ne pas la décevoir. Au coeur de son intimité il lui faudra trouver la clé pour avoir accès à sa palette de couleurs, à ses tons de bleus qui appellent, ses verts qui envoutent, ses gris métalliques qui effraient. le tube, le fameux point G. A la sortie, la vague se cambre de plaisir, le surfeur exulte dans un orgasme partagé puis revient le temps de la tendresse, des caresses, le contacte de peau à eau, le sel de la vie de l'une déposé sur les paupières de l'autre, prêts pour une nouvelle communion.
Le surfeur est adepte de la méditation océane. Il peut rester des heures à regarder l'océan. Vu de l'extérieur on pourrait le croire en mode contemplatif et pourtant… Il observe les séries, il fait connaissance avec sa promise. Il veut savoir ses secrets, apprendre sa sensibilité, la comprendre.
Malgré tout cela, rien n'est garanti quant au succès de l'approche finale mais se jeter à l'eau sans préliminaires, c'est le râteau assuré.
Le surfeur est aussi nomade, à la recherche de la vague, du spot qui sera aujourd'hui disposé à se donner. Déshabillez moi, oui mais pas tout de suite, pas trop vite, sachez me convoiter, me désirer. Nomade et patient. Mieux vaut La vague que des vagues. La vague, celle qui fait se sentir vivant, celle qui taquine l'adrénaline, celle qui ne laisse pas le droit à l'erreur mais qui procure un plaisir indéfinissable à celui qui l'a chevauché.
Humilité, respect de la nature, amour de la vie tant le danger peut être poussé à l'extrême, conscience que cette vie ne tient à rien, si fragile…
Voyager par procuration, pour l'amateur que je suis, dans des lieux mythiques, Waimea, G Land, Jaws, Maverick, Teahupoo, Nazaré, il m'en faut peu pour être heureux.
Un jour à Hossegor, la dune m'a confié un secret mais un secret devant le rester, j'espère que vous ne m'en voudrez pas :
Le vent léger m'a murmuré
Le grand secret de dame dune
Par la douceur d'un soir d'été
Le vent léger m'a murmuré
Que l'océan vient caresser
Le grain de peau de belle brune
Le vent léger m'a murmuré
Le grand secret de dame dune
Leur souffle chaud m'a envoûté
Par une nuit de pleine lune
J'ai croisé leur ciel étoilé
Leur souffle chaud m'a envoûté
En partageant l'intimité
Du sable fin et de Neptune
Leur souffle chaud m'a envoûté
Par une nuit de pleine lune
Mais chut ici car j'ai juré
Ne m'en tenez pas de rancune
Témoin de leur complicité
Mais chut ici car j'ai juré
La terre et l'eau m'ont chuchoté
La pudeur fait notre fortune
Mais chut ici car j'ai juré
Ne m'en tenez pas de rancune.
Stoooooooooooop !!!! Reset, on réinitialise le disque dur et on oublie tout. J'étais juste en plein rêve.
Ya rien de ça dans ce bouquin. Philosophie du surf écrite par un … philosophe, ça donne quoi à votre avis ? Adieu le rêve, bonjour Aristote. Mais CASSE TOI de là, laisse la place à Gerry Lopez, à Laird Hamilton ou Tom Curren (trente pages sur Ari et à peine trois lignes pour ces légendes) !!!!
Sérieux, le surf occupe 10% du bouquin et je suis large puisque la moitié (de la partie soi disant surf) est consacrée à Captain Cook qui a vu en premier des indigènes sur des planches.
Le philosophe a dit (ça marche aussi avec le sage mais là ya pas de sage donc c'est pour ça que je parle du philosophe parce que là ya… un philosophe, suivez un peu), perso je préfère celui qui fait. Plomber un truc qui n'est que… zen Pascal, zen, séquence respiration dirait notre ministre de l'écologie.
Et oui, j'me suis encore fait niquer…
Ah la vague, plus qu'une maitresse c'est une came, de l'intraveineuse qui coule dans le sang du surfeur, une héroïne qui vous maltraite et vous console, qui vous caresse et qui vous jette.
J'ai fait l'amour avec la mer chantait l'autre, elle devait surfer alors. Quelle féminité dans la vague, dans ses courbes, dans sa sensualité. Elle seule décide de se donner corps et âme ou de se refuser mais quand elle accepte le surfeur dans sa couche, à lui de ne pas la décevoir. Au coeur de son intimité il lui faudra trouver la clé pour avoir accès à sa palette de couleurs, à ses tons de bleus qui appellent, ses verts qui envoutent, ses gris métalliques qui effraient. le tube, le fameux point G. A la sortie, la vague se cambre de plaisir, le surfeur exulte dans un orgasme partagé puis revient le temps de la tendresse, des caresses, le contacte de peau à eau, le sel de la vie de l'une déposé sur les paupières de l'autre, prêts pour une nouvelle communion.
Le surfeur est adepte de la méditation océane. Il peut rester des heures à regarder l'océan. Vu de l'extérieur on pourrait le croire en mode contemplatif et pourtant… Il observe les séries, il fait connaissance avec sa promise. Il veut savoir ses secrets, apprendre sa sensibilité, la comprendre.
Malgré tout cela, rien n'est garanti quant au succès de l'approche finale mais se jeter à l'eau sans préliminaires, c'est le râteau assuré.
Le surfeur est aussi nomade, à la recherche de la vague, du spot qui sera aujourd'hui disposé à se donner. Déshabillez moi, oui mais pas tout de suite, pas trop vite, sachez me convoiter, me désirer. Nomade et patient. Mieux vaut La vague que des vagues. La vague, celle qui fait se sentir vivant, celle qui taquine l'adrénaline, celle qui ne laisse pas le droit à l'erreur mais qui procure un plaisir indéfinissable à celui qui l'a chevauché.
Humilité, respect de la nature, amour de la vie tant le danger peut être poussé à l'extrême, conscience que cette vie ne tient à rien, si fragile…
Voyager par procuration, pour l'amateur que je suis, dans des lieux mythiques, Waimea, G Land, Jaws, Maverick, Teahupoo, Nazaré, il m'en faut peu pour être heureux.
Un jour à Hossegor, la dune m'a confié un secret mais un secret devant le rester, j'espère que vous ne m'en voudrez pas :
Le vent léger m'a murmuré
Le grand secret de dame dune
Par la douceur d'un soir d'été
Le vent léger m'a murmuré
Que l'océan vient caresser
Le grain de peau de belle brune
Le vent léger m'a murmuré
Le grand secret de dame dune
Leur souffle chaud m'a envoûté
Par une nuit de pleine lune
J'ai croisé leur ciel étoilé
Leur souffle chaud m'a envoûté
En partageant l'intimité
Du sable fin et de Neptune
Leur souffle chaud m'a envoûté
Par une nuit de pleine lune
Mais chut ici car j'ai juré
Ne m'en tenez pas de rancune
Témoin de leur complicité
Mais chut ici car j'ai juré
La terre et l'eau m'ont chuchoté
La pudeur fait notre fortune
Mais chut ici car j'ai juré
Ne m'en tenez pas de rancune.
Stoooooooooooop !!!! Reset, on réinitialise le disque dur et on oublie tout. J'étais juste en plein rêve.
Ya rien de ça dans ce bouquin. Philosophie du surf écrite par un … philosophe, ça donne quoi à votre avis ? Adieu le rêve, bonjour Aristote. Mais CASSE TOI de là, laisse la place à Gerry Lopez, à Laird Hamilton ou Tom Curren (trente pages sur Ari et à peine trois lignes pour ces légendes) !!!!
Sérieux, le surf occupe 10% du bouquin et je suis large puisque la moitié (de la partie soi disant surf) est consacrée à Captain Cook qui a vu en premier des indigènes sur des planches.
Le philosophe a dit (ça marche aussi avec le sage mais là ya pas de sage donc c'est pour ça que je parle du philosophe parce que là ya… un philosophe, suivez un peu), perso je préfère celui qui fait. Plomber un truc qui n'est que… zen Pascal, zen, séquence respiration dirait notre ministre de l'écologie.
Et oui, j'me suis encore fait niquer…
