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Critique de ClementineFerry


Alors que le premier tome présentait une intrigue peu complexe et assez linéaire, ce second volume est beaucoup plus subtil. Ici, Ursula le Guin traite de la démolition de quartiers dans les grandes villes et de la répercussion sur les animaux qui y vivent. Deux de nos petits chats volants veulent retrouver leur mère, mais il sont vite perdus dans une rue qu'ils ne reconnaissent plus, au milieu des grues et boules de destruction. Découvrant une petite chatte noire, ils vont la sauver avant que l'immeuble dans lequel elle se cachait ne s'effondre.

L'auteure joue également avec le sens de l'orientation inné des chats. James et Harriet ont peur de ne pas retrouver leur chemin alors qu'ils en sont instinctivement capables. Comme dans son précédent tome, le Guinn distille des informations sur les chats au gré de son histoire. Et c'est finalement ce point précis que l'on doit saluer, car sous couvert de divertir les petits lecteurs et de les faire rêver à des chats volants, elle leur en apprend un peu plus sur le comportement des félins!

Nous avons tendance à oublier que chats et chiens errants, oiseaux, petits rongeurs et insectes vivent dans nos villes. Lorsque nous détruisons des quartiers, ce sont des dizaines d'animaux qui sont secoués dans leur quotidien et doivent déménager ailleurs; apprendre à vivre dans un nouvel endroit. Pour les hommes ce n'est pas si compliqué, mais pour les animaux, c'est une autre histoire...
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