Voilà un livre perturbant, envoûtant...
Autour du mystérieux Gaspard Languenhaert, se bâtit une légende avec ses relais qui arrivent à points nommés, comme pour relancer une sorte de film abimé et qui se casse et qu'il faut recoller et refaire défiler vaille que vaille.
Le lecteur est pris dans cette quête, s'y attache jusqu'à sa drôle de fin.
La fiction, le rêve divin, la philosophie autocentrée et les indices serpentent, se rejoignent et disparaissent dans une brume incertaine.
Horusfonck sort de cette lecture en titubant, comme d'un songe qui déjà s'efface.
Pour son premier bouquin,
Eric-Emmanuel Schmitt faisait tout de même assez fort.
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