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Critique de Mimeko


Eric-Emmanuel Schmitt nous propose dans La rêveuse d'Ostende, cinq récits traitant de l'amour ou plutôt des formes de l'amour ou ce qu'il peut révéler de chacun. Dans la première nouvelle éponyme, le narrateur recueille les souvenir d'Eva, vieille fille paraplégique qui lui révèle avoir vécu un amour passionnel lorsqu'elle était toute jeune, mythe ou réalité ? "Le crime parfait" s'attache à la jalousie entretenue par la femme vis à vis des petits secrets de son mari. Avec "la guérison" c'est le regard posé sur une jeune femme par un homme privé de la vue qui va la révéler à elle-même et la rendre belle; "les mauvaises lectures" met en scène un professeur qui, méprisant la lecture de roman, plonge dans un thriller qui va le transformer...en mal. Enfin la dernière "la femme au bouquet" se focalise sur la fidélité et la pugnacité d'une vieille femme qui attend depuis plusieurs dizaines d'années sur un quai de gare, un bouquet à la main.
Cinq variations sur le thème de l'amour et ses effets qui peuvent sublimer ou détruire celle ou celui qui la vit que j'ai trouvées assez originales et dans un style toujours fluide pour analyser les sentiments et les pensées des protagonistes, toujours attachants et profondément humains. le regard que pose Eric-Emmanuel Schmitt est toujours bienveillant et cela s'est traduit pour moi par un bon moment de lecture.
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