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Critique de LorgereMael


Ce roman français s'appelle Lorsque j'étais une oeuvre d'art et fut écrit par Eric-Emmanuel Schmitt en 2002.
le titre du roman, avant de débuter sa lecture, peut nous inspirer plusieurs choses, et même nous informer sur quelques informations importantes. Par exemple, on peut constater que le temps employé est celui du passé : les faits qui vont nous être racontés sont révolus et n'ont peut-être plus d'impact sur les personnages. de plus, on remarque qu'il est écrit à la première personne du singulier : le personnage principal nous raconte des faits qui lui sont arrivés.
Mais au-delà de ça, que nous vient-il à l'esprit la première fois que l'on lit le titre ? Un homme deviendrait une d'art, mais ne le serait plus. Comment ? Par sa beauté peut-être ? Beaucoup plus complexe. Il était sûr en tout cas que je ne m'imaginais pas, personnellement, découvrir un tel récit en ouvrant ce livre.
Sa manière de commencer est peut commune. Nous faisons la connaissance de Tazio, le personnage principal, par une scène de tentative de suicide. La sienne. Il nous délivre ainsi le chaos régnant au sein de son esprit. Et c'est à cet instant, des plus saugrenu et interpelant, qu'il fit la rencontre de Zeus Peter Lama, « artiste » extravaguant, égocentrique, et connu mondialement pour un soi-disant talent infondé. Il lui promit mont et merveille. Il lui proposa alors de lui donner 24 heures pour lui redonner goût à la vie.
Tazio se transforme en Adam bis, quitte sa condition d'homme et ne pense qu'à la célébrité.
On voit ainsi Tazio entrer dans une tornade malsaine où les ficelles sont tenues par le fourbe Peter Lama, et où seul l'amour pourra faire ouvrir les yeux à cet homme capable de quitter sa liberté, de se faire passer pour mort auprès de ses parents afin acquérir la reconnaissance éphémère du monde.
Qualifions leurs actes d'immorales, compréhensifs, incompréhensifs, inhumains, pas si grave, choquants, ou encore incohérents, quoiqu'il en soit il est sûr que le but de l'auteur est de dénoncer la quête de reconnaissance, de richesse et de célébrité qui obnubile notre époque. Dissimulé derrière ce récit, on comprend bien que le culte de la beauté est également pointé du doigt par Eric-Emmanuel Schmitt.
On se pose des questions, on se remet en question parfois même. Il est certain en tout cas que notre vision des choses diffère avant et après avoir lu ce roman.
Une jolie leçon de vie.
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